Humeur Vagabonde, Coups de Coeur et de Colère.....











Amis lecteurs,



Fidèles, parfois impatients, vous avez manifesté votre surprise suite à l’interruption inopinée de notre dialogue.

Ces billets d’humeur, souvent liés, à la conjoncture politique, ont cessé de paraître au début de l’affaire DSK étrangement concomitante avec les prémices de la campagne présidentielle.

Ce n’est pas un hasard, d’autant que j’ai jugé irresponsable d’accroître par l’inanité de mes sarcasmes le climat délétère qui traverse notre pauvre démocratie.

Comme on pouvait le prévoir il n’y eut débat que sur la forme, rarement sur le fond. Ainsi, les oligarques élitistes qui maîtrisent l’opinion et se partagent les prébendes, ont-ils pu développer leur campagne pernicieuse de désinformation.

De conscience citoyenne il n’y eut guère, étouffée par le confort récurent du politiquement correct.

La Pensée Unique impose l’apparence d’une alternance apaisée et les moulins a parole vont cesser de tourner.

N’étant pas Don Quichotte je ne me sentais pas voué à un combat solitaire désespérant.

Aujourd’hui, toute honte bue, essayons de comprendre a quel point nous nous sommes laissés berner.

Allons donc tirer les choses au clerc. Tant mieux pour lui s'il est absent!

LP.




















jeudi 17 mars 2011

LES JOURS D'APRES.

Pleine de bruit et de fureur, l’Histoire, professaient d’anciens grecs, est voulue par les Dieux et dépensée par les hommes.
Désormais vécue « en temps réel », expression favorite des cons communicants, elle s’affiche en images de désolation et d’amertume sur l’écran tactile de l’I Phone rose de quelque universitaire frustrée.
Désespérément ludique, la machine, lorsqu’elle ne s’égare pas au fond d’un sac Vuitton, permet de diffuser à l’envi les images du chaos universel autant que la suffisance de ses irresponsables.
Elle affiche l’heure, de Toulouse ou de Fukishima, avec autant de précision qu’un joyau Bulgari.
Elle favorise aussi , via textos débilitants, qui sont à l’écriture ce que le fast food est à la gastronomie gasconne, la conscience transversale et béate d’appartenir au génie de l’humanité.
Or, la bête électronique n’a d’intelligence que virtuelle. Si elle raisonne, comme jadis les tambours, elle ne peut que régurgiter quelques articulations convenues d’un discours affligeant , servir une mauvaise soupe dans un bol de fine japonaiserie.
Ainsi, bon an mal an, une catastrophe occulte l’autre.
Un tsunami providentiel permettra ce soir à Khadafi d’anéantir son peuple désemparé.
Demain, mieux étalonnés, les robinets du pétrole sauront compenser la faiblesse contextuelle de l’énergie nucléaire.
Vous savez bien, celle qui pète, celle qui tue !
C’est pas une blague, on a des images, mieux largement diffusées que ce délire verbal. un tantinet provocateur.
Ces preuves en ont conduit le coupable a toujours se méfier de chaque bombe.
Sexuelles berlusconiennes, style Zaia, qui obèrent excessivement la juste mesure des siestes crapuleuses.
Glacées, car, rarement naturelles, elles troublent la digestion au point d’anéantir ce qu’il reste de capacité réflexive au meilleur disciple du philosophe rural CAROULET.
Mousseuses, à raser, préparant à l’inconséquence d’un coupe choux sanguinaire.
Donc, soucieux d’échapper à l’explosion, au moins dans l’instant quotidien de son debriefing intime, l’auteur plébiscite le rasage électrique.
Très sophistiquée, la nouvelle technologie (Philips c’est plus sur) préserve autant l’ambiance feutrée de la salle d’eau, que le cuir fripé du vieillard grincheux…
Durant le même parcours hygiénique une radio de service public (eh oui ça existe encore), s’autorise quelques commentaires insipides sur le devenir du monde et de l’humanité.
BHL, qui n’a pas toujours tort, pisse dans un violon pour chasser le foutriquet Libyen devenu infréquentable.
Vierge enarquiene enamourée, Madame ROYALE, prompte à démontrer son irresponsabilité psychotique, juge indécent tout débat contemporain sur les choix d’énergie.
Le pauvre Gasparou s’interroge :
Sachant que sans l’électricité fournie par la centrale nucléaire de GOLFECH sa triste figure ne serait plus glabre qu’a 25 % et qu’il ne pourrait entendre qu’un quart des conneries ânonnées par JP PERNAUT, quelles postures faut il suggérer aux oligarques pour que la petite LUCIE ne grandisse pas sur un champ de mines ?

Léon-Le-Sceptique.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Il en a de bonnes le Caroulet. Au fond quelques idées simples,voire simplistes, et un discours si brillant qu'il impressionne par son autorité. Les messages subliminaux sont nombreux et Gasparou n'en finit pas de règler de vieux comptes.
Quel domage qu'autant de talent serve aussi peu d'ambition...
Avec une telle classe, le comte de Foix ne toucherait pas une bille et on reverrait enfin des ours dans nos Pyrénées.

Kevin.

Anonyme a dit…

Emmène moi danser ce soir...

Pour la fameuse sieste, je ne suis pas contre non plus

MICHELE.

Anonyme a dit…

Dur a suivre autant que dur a cuire.....
Merci Léon c'est pas conventionnel et ça vaut le détour.
Je propose deux étoiles au Michelin des blogs.

Sandrine LEBOUGUENEC

Anonyme a dit…

Bien vu, bien dit.En Libye on se depeche de ne pas intervenir.Sur que nous n'arriverons qu'aprés la bataille. Pour le rerste pas question de remettre en cause, pour quelque opretexte que ce soit ce pilier de l'économie libérale qu'est l'energie nucléaire. Ségolène dit tout haut cde que tous, droite et gauche libérale ont depuis longtemps décidé. L'njeu est a tout point de vue plus grave que le problème des ours.
Au faity merci de ne pas les oublier.
Salut et fraternité.
J.S

Anonyme a dit…

Embrasse Caroulet pour moi,si tu le croises,bien sûr.
Yves