Humeur Vagabonde, Coups de Coeur et de Colère.....











Amis lecteurs,



Fidèles, parfois impatients, vous avez manifesté votre surprise suite à l’interruption inopinée de notre dialogue.

Ces billets d’humeur, souvent liés, à la conjoncture politique, ont cessé de paraître au début de l’affaire DSK étrangement concomitante avec les prémices de la campagne présidentielle.

Ce n’est pas un hasard, d’autant que j’ai jugé irresponsable d’accroître par l’inanité de mes sarcasmes le climat délétère qui traverse notre pauvre démocratie.

Comme on pouvait le prévoir il n’y eut débat que sur la forme, rarement sur le fond. Ainsi, les oligarques élitistes qui maîtrisent l’opinion et se partagent les prébendes, ont-ils pu développer leur campagne pernicieuse de désinformation.

De conscience citoyenne il n’y eut guère, étouffée par le confort récurent du politiquement correct.

La Pensée Unique impose l’apparence d’une alternance apaisée et les moulins a parole vont cesser de tourner.

N’étant pas Don Quichotte je ne me sentais pas voué à un combat solitaire désespérant.

Aujourd’hui, toute honte bue, essayons de comprendre a quel point nous nous sommes laissés berner.

Allons donc tirer les choses au clerc. Tant mieux pour lui s'il est absent!

LP.




















jeudi 10 février 2011

IMPUDENCE DE LA VERTU.

Présumé coupable d’outrage à magistrats Nicolas SARKOZY a réussi à lâcher les robes noires dans la rue. (Pas les burkas, crétins, les juges !)
Rassurons le bourgeois, ils défilent entre eux, entre gens de bonne compagnie, hors calicots et crécelles Cégétistes.
Un réflexe corporatiste, le même qu’aucun historien ne juge opportun de rappeler, annonçant jadis la Révolution.
On vit déjà, dans le même esprit, quelques femmes de gendarmes échevelées, les pompiers déshydratés, des militaires privés de képis.
Pas de quoi en faire un fromage, d’ailleurs nul ne perçoit dans ces cortèges la moindre incantation libératoire.
Aucun de ces trublions policés n’ira, c’est sur, jusqu’au slogan iconoclaste absolu.
« Dégage » , n’est guère imaginable dans la phraséologie compoctée d’un Premier Président de Cour d’Appel.
N’est il pas proposé pour une promotion au grade d’officier dans l’ordre de Quelque Chose ?
Convenons cependant qu’on ne saurait traiter les chats fourrés avec la même impudence qu’un vulgaire chaland au Salon de l’Agriculture.
Qu’elle soit assise ou courbée suivant qu’elle est censée représenter la sagesse ou la vindicte populaire, la corporation des juges a, cautionnant tous les régimes, acquis la détestable habitude de penser couchée.
Eut il exigé de ces élites rétrogrades un serment d’allégeance, gageons que l’hyper Président de 2007, comme Pétain en 1940, l’aurait aisément obtenu.
C’est une ancienne tradition de caste que de valider toujours les rapports de force.
Dans cet esprit s’applique le principe fondateur du droit multipliant les codes pour, en définitive, n’appliquer qu’une seule éthique énoncée par La Fontaine :
« Selon que vous serez, puissants ou misérables, les jugements de Cour vous rendront blanc ou noir. »
Ni l’université, ni l’Ecole de la Magistrature , n’apprennent honnêtement aux aspirants moralisateurs la quintessence de leur mission.
Gonflé de vaniteuse prétention chaque mandarin justifiant quelque dérisoire prébende, l’amortissement d’une besace Vuitton et d’une montre Bulgari, se garde bien d’avouer la parfaite inanité de sa technostructure.
On découvre ainsi que du bout, l’innocent étudiant, au bas fond de la chaîne, le perfide avocat Général, le système judiciaire, le corpus juridique qui l’inspire, les agents qui le servent, ne sont qu’une baudruche indécente de fatuité et de compromissions.
Le bon peuple s’il pouvait avoir conscience de telles incongruités qualifierait le système d’usine a Gaz.
Craignant qu’elle n’explose, style AZF, donc sans conséquence judiciaire probante, le-citoyen-qui-croit-en-la-justice-de-son-pays se rassure en affirmant que les manifestants de la place du Palais pourraient se prétendre les garants d’un « ordre juste ».
Nul doute, qu’en vrais caméléons, ils en retrouvent vite la capacité.
Cependant tout repose dans la définition fluctuante du concept….
En délicatesse avec un minuscule potentat local, XXVIIIème Comte de Foix, l’ami Michel-Stanislas ne saurait tarder à illustrer quelque prochaine séance de travaux pratiques.

Léon-le-Cynique.

PS : (Courant Caroulet) : « Un cortège fluvial de chalands est ordinairement qualifié de Marie-Salope. »

Héhéhé !

11 commentaires:

Anonyme a dit…

"Le juge au moment suprème
Criait Maman,
Pleurait beaucoup,
Comme l'homme
Auquel le jour même
Il avait fait couper le coup ..."

Georges BRASSENS
Le Gorille.

Anonyme a dit…

Au diner de cons il ferait le méchant. Et dans le microcosme la pillule est indigeste. Bref tout cela est vrai et fort bien dit. On sent que Gasparrou connait bien le sujet. Au fait comment ?

Kevin.

Anonyme a dit…

Emmène moi danser ces soir,
Joue contre joue
Et serrée dans le noir....

MICHELE.

Anonyme a dit…

Tous ceux qui sont victimes du pouvoir des juges ne se reconnaitront pas dans cette critique de l'institution. Cependant de tels propos, evidement provoca&teurs, ont le mérite de poser le problème au dela du manque de moyens de l'institution et c'est ce que semble dire l'auteur de l'esprit qui l'anime. Dans tous les cas on s'est bien éloigné de la séparation des pouvoirs telle que l'avaient immagine les inventeurs du droit moderne.

Juge en exercice respectueux du droit de réserve...donc ami anonyme des ours et du Maire de MASSAT.

Anonyme a dit…

Le problème avec Caroulet c'est qu'on ne sait jamais si c'est du lard ou du cochon.Une écriture brillante au service d'une dialectique un peu trop confuse pour "le bon peuple" mais, Bon, il a toujours fait dans la démesure et, c'est ce qui le rend sympathique, jamais dans la démagogie.
Tu vas encore te faire des amis Vieux pirate je sais que tu t'en fous mais quand même ça peut faire mal. Enfin pour notre plaisir continue, c'est tellement différent de tout ce qu'on peut lire dans les médias officiels...

Sophie HAMOIR.

Anonyme a dit…

Eh BEEH !

Anonyme a dit…

L'affaire Florence CASSEZ prouve que la justice n'est jamais indépendante du pouvoir. Mais c'est au Mexique...Chez nous drapes dans leur vertu hypocrite et leurs robes d'un autre age les juges font respecter l'ordre. Tout le problème est d'apprécier le fameux ordre juste dont parle Gasparrou et, s'il pouvait y avoir une democratie populaire ce serait a elle de le définir. On en est fort loin et c'est pas sur le point de changer. En tou cas bravo pour ce coup de geule anticonformiste. Continue tu m'interesse !

Antoine KERKOURIAN.

Anonyme a dit…

Eh bien mon vieux Léon tu te surpasse. Est ce déja le printemps dans tes chères Pyrénées ?
Fais gaffe quand meme tu connais ces gens comme moi, ce n'est pas le gratin du gratin et ils sont suceptibles. Normal nous leur avons appris qu'il fallait se faire prendre au sérieux.
Je vois que en ce qui te concerne tu n'applique pas toujours la leçon....
Tribizes.
SONIA.

Anonyme a dit…

Un peu tanique le breuvage mais tres tonique. A consomer sans modération.
Merci Léon.

Brigitte et Vincent.

Anonyme a dit…

Ce matin les juges reprennent le travail. Qu'ils disent !On respire la sécurité des biens et des personnes sera assurée jusqu'au prochain éclat du Président. Finalement cet article aura été un des rares a approcher la vérité. Il nous plonge dans un abime d'incertitude.
CAROULLET serait il le philosophe du sciècle ?

Anonyme a dit…

A quand la prochaine édition?
On s'impatiente.