Humeur Vagabonde, Coups de Coeur et de Colère.....











Amis lecteurs,



Fidèles, parfois impatients, vous avez manifesté votre surprise suite à l’interruption inopinée de notre dialogue.

Ces billets d’humeur, souvent liés, à la conjoncture politique, ont cessé de paraître au début de l’affaire DSK étrangement concomitante avec les prémices de la campagne présidentielle.

Ce n’est pas un hasard, d’autant que j’ai jugé irresponsable d’accroître par l’inanité de mes sarcasmes le climat délétère qui traverse notre pauvre démocratie.

Comme on pouvait le prévoir il n’y eut débat que sur la forme, rarement sur le fond. Ainsi, les oligarques élitistes qui maîtrisent l’opinion et se partagent les prébendes, ont-ils pu développer leur campagne pernicieuse de désinformation.

De conscience citoyenne il n’y eut guère, étouffée par le confort récurent du politiquement correct.

La Pensée Unique impose l’apparence d’une alternance apaisée et les moulins a parole vont cesser de tourner.

N’étant pas Don Quichotte je ne me sentais pas voué à un combat solitaire désespérant.

Aujourd’hui, toute honte bue, essayons de comprendre a quel point nous nous sommes laissés berner.

Allons donc tirer les choses au clerc. Tant mieux pour lui s'il est absent!

LP.




















jeudi 3 février 2011

COUP de DEUX.

En termes cynégétiques, l’exploit consiste, d’une seule cartouche, à flinguer deux oiseaux.
Pas très probant pour le Carnet à un coup, type SIMPLEX-MANUFRANCE, du pauvre Gasparou.
Interdit par les règles ordinaires du savoir pisser copie, l’exercice, sublimé en prose journalistique, par l’ineffable Canard se décline aujourd’hui en lisière du débat géopolitique proche oriental .
Deux ministres de la République, deux, au bénéfice d’une compromission qu’ils croient modérée, s’en furent, main dans la main, jouir innocemment des douceurs sirupées du climat Tunisien.
Rien d’incongru en soi, pour qui connaît les habitudes microcosmiques des élites politiques, universitaires et communiquantes de notre pauvre pays.
N’est ce pas un ultime copinage avec l’encore très socialiste MOUBARAK qui permit a leur Tonton agonisant d’assurer, interface du SPHINX, la sérénité d’un dernier confort en vraie fausse famille?
Quelle providence de pouvoir ainsi conjuguer les forces de l’esprit et celles de l’argent !
Comment l’ignorer, sachant que les aléas de la vie et la concurrence vous placent rarement en capacité de rester toujours ministre de quelque chose ?
Oserait-on refuser tel complément (défiscalisé) de salaire d’une mission pour laquelle on a su conjuguer l’âpreté de l’arrivisme et l’influence des réseaux ?
Trouver l’accommodement avec ce qu’il reste de morale républicaine ne devrait pas susciter un débat existentiel, tant ces pratiques semblent consensuelles, d’ailleurs revendiquées par l’oligarchie, compensation ou finalité d’un cursus laborieux au service de tous les conformismes.
Tisonnant l’âtre de sa thébaïde avec une ardeur inhabituelle, CAROULET, Philosophe Gascon réputé pour son bon sens et sa modération, se départissait hier de sa légendaire réserve.
« Qu’ils s’en aillent tous ! » professait le vieillard cacochyme et grincheux.
Malgré tout le respect du à mon bon maître, lui qui n’a jamais eu PPDA pour nègre, je ne pus m’empêcher de le qualifier de plagiaire.
Un certain MELANCHON tente de se rendre indispensable en éructant de tels propos, mi café du commerce, mi bacchanale de chasseurs ariégeois. Populistes en somme, mais si opportuns qu’on gagnerait à se demander si c’est grâce a un miracle du Grand Architecte ou à une aberration politicienne que leur auteur sut jadis devenir sénateur socialiste…
Cependant, toute honte bue, l’histoire poursuit son cours.
Les hommes qui prétendent la dominer s’échangent des codes qu’ils croient intangibles.
Ainsi sur son I phone rose, effectivement ludique, ma copine Françoise valide le bien pensé. C’est indispensable pour qui prétend s’inscrire dans un cursus élitiste et s’y accomplir avec l’indécence d’un texto.
Devenue virtuelle la presse, toutes sensibilités confondues, s’affirme gardienne d’un ordre très établi.
Soucieuse d’hygiène comme de politiquement correct son encre ne tache pas plus les doigts du lecteur que les tréfonds de sa conscience.
La Dépêche, fidèle hagiographe du Comte de FOIX conforte le beauf ordinaire dans son combat historique contre quelques plantigrades velus. Le Monde rassure les bobos, jadis hirsutes, en leur démontrant que la logique de l’histoire apprend aux oligarques à retourner leur veste.
De mauvais poil, seule la plume acide du Canard pourrait nous faire connaître les articulations subtiles des réseaux d’influence, hélas souvent maçonniques, qui peuvent faire d’une piètre juriste l’obligée d’un affairiste Tunisien ou d’une Université du Costa Rica.
Pitoyables gibiers les singes, croit-on , apprécient les bananes.

Léon l’Apostat.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Emmene moi danser ce soir..

Michèle

JC.Sentenac a dit…

Pourquoi "hélas maçonnique"?