Humeur Vagabonde, Coups de Coeur et de Colère.....











Amis lecteurs,



Fidèles, parfois impatients, vous avez manifesté votre surprise suite à l’interruption inopinée de notre dialogue.

Ces billets d’humeur, souvent liés, à la conjoncture politique, ont cessé de paraître au début de l’affaire DSK étrangement concomitante avec les prémices de la campagne présidentielle.

Ce n’est pas un hasard, d’autant que j’ai jugé irresponsable d’accroître par l’inanité de mes sarcasmes le climat délétère qui traverse notre pauvre démocratie.

Comme on pouvait le prévoir il n’y eut débat que sur la forme, rarement sur le fond. Ainsi, les oligarques élitistes qui maîtrisent l’opinion et se partagent les prébendes, ont-ils pu développer leur campagne pernicieuse de désinformation.

De conscience citoyenne il n’y eut guère, étouffée par le confort récurent du politiquement correct.

La Pensée Unique impose l’apparence d’une alternance apaisée et les moulins a parole vont cesser de tourner.

N’étant pas Don Quichotte je ne me sentais pas voué à un combat solitaire désespérant.

Aujourd’hui, toute honte bue, essayons de comprendre a quel point nous nous sommes laissés berner.

Allons donc tirer les choses au clerc. Tant mieux pour lui s'il est absent!

LP.




















dimanche 29 mars 2009

YVAN Le TERRIBLE.

Bien que ce surprenant « détail de l’histoire » soit peu connu, la peine de mort, n’a longtemps figuré dans le dispositif juridique français que par hasard.
Avant l’abrogation du texte, sous l’impulsion de Badinter, la sanction suprême était énoncée sous la forme laconique de l’article 5 du Code Pénal : « Le parricide aura la tête tranchée ».
Partant, la fine lame de l’excellent docteur Guillotin fonctionna durant deux siècles pour la plus grande satisfaction du journal Détective, de quelques furieux extrémistes et du bon peuple rassuré par une si merveilleuse efficacité, sublime gage de sa tranquillité.
A l’aube blême, après que le roi-président ait rejeté une grâce improbable, le cortège feutré des notables annonçait au criminel sa délivrance. Une dernière cigarette et, en prime, la compassion hypocrite d’un cureton obséquieux, puis les deux morceaux du guignol résigné, gluants de sanquette et saupoudrés de sciure étaient réunis dans la caisse en sapin.
En attendant, c’est sur, le jugement de Dieu devant qui, aujourd’hui peut être ou alors demain, les vérités de la justice des hommes s’avéreront vérité d’évangile. Sans appel !
Ici ou la, on expérimenta quelques variantes subtiles, jusqu’à présenter l’exécution par les armes comme l’honneur suprême des combattants.
En ces temps là, Mandrin et Landru, gardaient finalement plus de chances que nos plus affreux criminels corses qui pourrissent entre trois procédures dans des geôles surpeuplées. Enfin morts ils pouvaient à loisir comparaître devant le seul tribunal susceptible de dire morale et bon droit, celui du Tout Puissant.
D’ailleurs, question toute puissance point n’y avait concurrence. La France, pauvre fille égarée de l’Eglise, ne connaissait qu’un seul barbu, qui confiait, dit-on, les tables de la loi à Moïse, une sorte de juif.
De nos jours la situation s’avère plus confuse. Le tribunal d’en haut, encombré de procédures dilatoires, contraint de juger à la chaîne d’imprudents usagers de préservatifs et quelques faiseuses d’anges, ne subvient plus a la demande.
Dieu le Père, doctement conseillé par le soldat-théologien Ratzinger, a décidé de déconcentrer son pouvoir. Accordant l’onction au Chanoine de Latran, il démontre que des hommes, presque humains, pouvaient, en ses lieux et place, dire le droit, garantir l’ordre juste.
Ainsi la justice française, bien corsetée par le démiurge sarkozien, expédie les affaires courantes et Colona en prison.
C’est quand même mieux d’avoir deux coupables pour le meurtre d’un seul préfet, et puis ça compense la désastreuse affaire d’Outreau. Avec une roue de secours on est toujours plus tranquille. Quoique !
A trop tirer sur la ficelle, à force d’agiter les chats fourrés comme d’inconsistantes marionnettes, le bon peuple finira par douter de sa justice, de ceux qui la rendent ou qui la commanditent .
Nos amis Corses, déjà si fiers, se découvrent un martyr.
Ne voila-t-il pas qu’un modeste berger de Cargèse entre dans la légende des peuples opprimés avec toute l’auréole d’ Yvan Le Terrible.

Etonnant Non ?

Léon Le Cynique.

7 commentaires:

TARASS BOULBA a dit…

De DIEU ou des hommes la justice n'est qu'une triste fuguration. Quand va-t-on cesser de nous prendre pour des imbéciles.

Anonyme a dit…

Nous sommes tous des Colona

Ce qui fait peur dans ce jugement acquis d'avance car faute d'aveux et de preuves suffisantes le prévenu n'a pas bénéficié de la présomption d'innocence c'est d'imaginer que vous vous trouviez au mauvais moment et au mauvais endroit, et pour un peu que vous soyez un malfaisant de gauchiste, syndicaliste, engagé avec des idées subversives ou que l'on trouve des fers à béton chez vous, voir l'affaire des sabotages SNCF, vous pouvez vous retrouver un beau jour Embastillé pour raison d'état: père pardonnez leur, ils ne savent pas ce qu'ils font...

Signé FURAX

J SANCERNI. a dit…

La cour d'assise spéciale, uniquement composée de magistrats, ne s'est pas honorée dans cette affaire. Aucune preuve, pas d'investigations suffisantes, non respect des deroits de la défense ect.. On a l'impression que la décision etait prise d'avance, dictée aux magistrats par le pouvoir politique. Au bout de tout cela on a, en effet, donné un héros au peuple corse, déconsidéré encore un peu plus la justice aux yeux des citoyens et préparé le pays au chaos.
Attention la République fout le camp!
J SANCERNI.

Michèle. a dit…

Emmène moi danser ce soir
Joue contre joue
Et serrés dans le noir...

FARAN TOT PETA a dit…

Triste justice qui va finir par faire comprendre aux français qu'ils ne peuvent plus faire confiance a leurs gouvernants. Naturellement on a été moinsd sévère mais tout aussi injuste en jugeant les vandales anti-ours.
qui avaient saccagé ARBAS et MASSAT Sans doute ceux là sont t ilsd dans la norme Sego-Sarkozienne.

FARAN TOT PETA.

ceriselibertaire a dit…

Ne pourrait-on pas amener danser Michèle sur les ruines du palais de justice.

DEB. a dit…

Apparement Michèle espère plus de l'auteur que du texte. Bel exemple de fidélité, celui même du Gasparou a ses idées. Croyez bien qu'il n'est pas facile de renoncer à une "carrière" qui aurait pu etre brillante, tout simplement parce qu'on ne partage pas l'esprit du temps ... ou par prétention.

BISOUX CHOUS L'HIBOU.