Humeur Vagabonde, Coups de Coeur et de Colère.....











Amis lecteurs,



Fidèles, parfois impatients, vous avez manifesté votre surprise suite à l’interruption inopinée de notre dialogue.

Ces billets d’humeur, souvent liés, à la conjoncture politique, ont cessé de paraître au début de l’affaire DSK étrangement concomitante avec les prémices de la campagne présidentielle.

Ce n’est pas un hasard, d’autant que j’ai jugé irresponsable d’accroître par l’inanité de mes sarcasmes le climat délétère qui traverse notre pauvre démocratie.

Comme on pouvait le prévoir il n’y eut débat que sur la forme, rarement sur le fond. Ainsi, les oligarques élitistes qui maîtrisent l’opinion et se partagent les prébendes, ont-ils pu développer leur campagne pernicieuse de désinformation.

De conscience citoyenne il n’y eut guère, étouffée par le confort récurent du politiquement correct.

La Pensée Unique impose l’apparence d’une alternance apaisée et les moulins a parole vont cesser de tourner.

N’étant pas Don Quichotte je ne me sentais pas voué à un combat solitaire désespérant.

Aujourd’hui, toute honte bue, essayons de comprendre a quel point nous nous sommes laissés berner.

Allons donc tirer les choses au clerc. Tant mieux pour lui s'il est absent!

LP.




















jeudi 26 mars 2009

BANANE FLAMBEE.

Naguère, en Pyrénées Centrales, terre des ours et des cathares, le débat se limitait aux fondamentaux d’une culture paysanne : assurer sa subsistance et garantir sa liberté.
Vaguement narcissique, le clanpin gascon, avait bien trop a faire sans s’essorer le cervelet dans de fumeuses théories universalistes ou de scabreux concepts philosophiques.
Hélas les temps changent !
Jetant bas de son trône le roi des animaux, Augustin le Débouté, 28ème Comte de FOIX, substitua a l’ordre naturel des choses une vision médiocrate de l’absolutisme. Finissant par imposer ici, l’épouvantable nivellement des consciences qui régule désormais chaque articulation socio-politique, il exigea que nos terres sauvages rentrassent dans la normalité.
Ainsi l’ordre juste s’imposa, de Ferrières à Bousssenac en passant par Serres d’Arget. Nonobstant quelques avatars ponctuels, inévitables vu la faiblesse, l’insuffisance ou la cupidité des spadassins du sus nommé, on put dire que tout ferment contestataire avait été extirpé d’une population, jadis fière jusqu'à l’inconséquence.
Tournée cette illustre page identitaire, il ne restait plus qu’à dynamiser l’espace à valoriser l’image du cher vieux terroir, pour la mieux vendre ou la mieux galvauder.
Evidement, syndrome folkloriste aidant, on se paya de mots.
Comme toujours, en bas comme en haut, c’est d’abord dans le verbe que les politiciens recherchent la solution aux problèmes qu’ils ont eux mêmes crées.
Car le verbe n’est pas cher.
Tonitruer contre les patrons voyous ne mange pas de pain, vitupérer contre les ours peut payer jusqu'à faire vendre des croustades. Promouvoir aux meilleures responsabilités quelque crétin inconsistant émule de Zorro, quelque pintade liftée, emblématique de la biodiversité judiciaire, c’est d’une banalité affligeante et d’une redoutable irresponsabilité.
Pour faire passer la pilule, trithérapie du renoncement, de l’injustice, et du cynisme, le verbe se fera populaire.
Foin des imparfaits du subjonctif ; le Comte de Foix éructe comme un charretier et notre (très cher) président, sur d’avoir mangé une bonne banane, ira chercher la croissance avec les dents.
Ah qu’ils sont velléitaires nos gouvernants, vos maîtres; la pensée unique est au mieux de sa forme !
Sûrement, vers ses composantes les plus conformistes, au bénéfice d’une étrange transversalité, ces politiciens décalés engagent la France sur une pente populiste terriblement glissante.
De celles qui conduisent au pire des systèmes, vers toutes les injustices, la misère et l’indignité des citoyens.
Alors, comme il se dit qu’on ne peut pas laisser faire ça comme on a laissé s’éteindre sa race, espérant retrouver la pêche, le vieux dinosaure républicain a décidé de ne plus se nourrir que de bananes.
Lui, gentille fantaisie libertaire, il les préfère flambées.
« S’il y en a que ça les dérange » !


GASPAROUSAURUS-REX.

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Emmène-moi danser ce soir
Joue contre joue et serres dans le noir
Et fais-moi la cour comme aux premiers instants
Comme cette nuit où tu as pris mes 17 ans
Emmène-moi danser ce soir
Flirtons ensemble enlacés dans le noir
Timidement dis moi Michèle je t'aime
Amoureusement je suis restée la même

Michèle

Anonyme a dit…

"Seuls les gens sans talents n'ont pas d'obsessions".

Helmut Newton.

Anonyme a dit…

Ayez pitié de Michèle, Monseigneur de Pont-carré. Elle se languit la pauvrète, c'est pas juste et encore moins humain.
Ceci dit, si vous vous occupez de Michèle, n'oubliez pas vos fidèles lecteurs, continuez a les instruire et a les distraire en mélant si justement humour, talent et réflexion.Attention Zorro ne devrait pas tarder à revenir, sur son cheval de Merens évidement.

BOA CONSCRIPTOR

Anonyme a dit…

Un peu décue car je venais ici chercher une recette originale de dessert.Cependant j'ai trouvé un blog original dont le style trés littéraire est complètement décalé par rapport a l'air du temps et au vecteur. comme quoi on peut encore allier la bonne vieille plume d'oie et le clavier électronique;
je reviendrai.

Cécile ANDRIEU.

Anonyme a dit…

Tu sais ce qu'il te dit ZORRO
ça commence a bien faire.

Anonyme a dit…

"Neque porro quisquam est qui dolorem ipsum quia dolor sit amet, consectetur, adipisci velit ..." traduction:
« Personne n'aime la douleur en elle-même, ne la recherche et ne la souhaite, tout simplement parce qu'il s'agit de la douleur... ».

IRISHS COPAINS a dit…

Nous qu'on est pas des savants on pige pas toujours les paroles mais pour la musique c'est top de chez top.
un comble...

Brigitte et Vincent

Anonyme a dit…

"Sumpti dum est hic apportavit legato allacrem eorum "
Qu'est ce qu'il se croit ce latiniste prétentieux, nous aussi on a des lettres et comme c'est Samedi on peut pas les envoyer par la poste.
Vivo Gasparou !

Ami des Ours a dit…

Le grand retour de Zorro parmi les commentateurs de ce blog délirant.
Pas trés futé le Pôvre, il ne se doute même pas que nous connaissons sa triste figure de petit sous chef soso. Bêtement méchant et mauvais perdant, d'ailleurs n'a-t-il pas toujours perdu. Mais fier comme un brave petit cheval de méerens.
Ayez pitié du pauvre Y R.

Ami des ours.