Humeur Vagabonde, Coups de Coeur et de Colère.....











Amis lecteurs,



Fidèles, parfois impatients, vous avez manifesté votre surprise suite à l’interruption inopinée de notre dialogue.

Ces billets d’humeur, souvent liés, à la conjoncture politique, ont cessé de paraître au début de l’affaire DSK étrangement concomitante avec les prémices de la campagne présidentielle.

Ce n’est pas un hasard, d’autant que j’ai jugé irresponsable d’accroître par l’inanité de mes sarcasmes le climat délétère qui traverse notre pauvre démocratie.

Comme on pouvait le prévoir il n’y eut débat que sur la forme, rarement sur le fond. Ainsi, les oligarques élitistes qui maîtrisent l’opinion et se partagent les prébendes, ont-ils pu développer leur campagne pernicieuse de désinformation.

De conscience citoyenne il n’y eut guère, étouffée par le confort récurent du politiquement correct.

La Pensée Unique impose l’apparence d’une alternance apaisée et les moulins a parole vont cesser de tourner.

N’étant pas Don Quichotte je ne me sentais pas voué à un combat solitaire désespérant.

Aujourd’hui, toute honte bue, essayons de comprendre a quel point nous nous sommes laissés berner.

Allons donc tirer les choses au clerc. Tant mieux pour lui s'il est absent!

LP.




















jeudi 12 mars 2009

BLAIREAUX ECRASES.

(Chronique Judiciaire)


Longtemps, le blaireau, mustélidé plantigrade, fut considéré comme un ursidé.
Cependant les naturalistes pointilleux, circonspects quant à la majesté de la bestiole, se résolurent à la déclasser. Perdant son noble cousinage, la bête rasante se trouva ravalée au rang de pénible ratignole, triste musaraigne, sournoise souris.
Rien d’étonnant, dés lors, que le bon peuple conçoive l’idée d’une plus juste parentelle, rapproche le fouisseur solitaire de l’imbécile grégaire qui traverse le temps aussi bien que l’espace. Ainsi fut qualifiée genre blaireaux la sous espèce grouillante des « imbéciles heureux qui sont nés quelque part ».
Bien sur, l’animal, hoquetant sa fierté, s’en prit à la terre entière, subséquemment au pauvre Gasparou, cathare récurent, grand défenseur des ours.
Tellement méchant qu’il sut saccager en deux saisons la paisible thébaïde du vieux dinosaure, tellement puant qu’il parvint a écarter du terroir massatois chaque migrant slovène, il se fit spadassin du comte de FOIX qui l’encouragea a se reproduire.
Croissez et multipliez, charmants prédateurs, le chantre décalé de la biodiversité pyrénéenne est mal fondé à vous donner la chasse, ses armes sont rouillées, sa force de frappe aussi obsolète que celle du général grincheux.
Chaque guerre pouvant finir en génocide, les observateurs avertis s’alarmèrent. Bientôt nos hautes terres sauvages allaient perdre leurs derniers ours et, avec eux, une forte part de notre identité.
Que nenni, s’exclama, Augustin le Ballotté, maître égratigné de toutes les Arièges ! « L’identité de mes cantons c’est moi qui la décide, je sais ce qui est bon, je dis ce qui est juste ».
Les ours resteront dans les Carpates, les hippies dans leurs tanières, les communistes à Moscou, les cégétistes dans le 9-3. Ainsi les vaches seront bien gardées par mon fidèle LACUBE assisté de mon croustadier favori.
« Qu’est ce qu’il veut encore ce Maire de MASSAT, ne lui ai-je pas octroyé 700 euros pour son monument aux morts ? »
Alors, le crétin du fond de la classe, celui qui roupille tout prés du radiateur nucléaire, se laissa aller a une naïve observation. Béret a la main, comme il sied a tout bon subventionable, il fit observer que la décision venait de plus haut, de PARIS peut être, à moins que ce ne soit de BRUXELLES. C’est dire si c’est con !
Pas assez pour apaiser le courroux du comte et de ses affidés
Selon la formule consacrée, « confiants en la justice de leur pays », ils coururent traquer l’Etat en son Conseil.
Las le juge est lointain.
Mal impressionnée par les rodomontades populistes des « identitaires patrimoniaux », la Haute Juridiction (arrêt du 23 février 2009) trancha dans le vif ou le gras: les ours sont des ours, des Pyrénées sans ours ne seraient plus les Pyrénées.
Ecrasés les blaireaux associés, reste à Augustin le Débouté, le fol espoir que son cher fiston sache continuer le combat.

Gasparousaurus Rex.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Vous croyez pas qu'il exagère un peu le dinosaure ? Ca sent la poudre ce truc la et les subventions il va pouvoir se les carrer..
Mais putain que c'est bon.
On t'aime Gasparou.

Maïté BRETEL-LOGAN.

Anonyme a dit…

Que faire maintenant ? Le comte de Foix est trés en colère et ne semble pas s'habituer à l'echec. Aussi parle-t-il de Cour Européenne, nous ne manquerons pas de l'encourager car il va s'en prendre une, je vous dis pas.
A l'ordre du jour les pastoralies de GUZET (crédits illimités, beau temps assuré, clientèle convoquée)
On verra ce qu'on verra, c'est désormais une question de principe, presque de vie ou de mort (celle des ours ca va de soi)
Merci de continuer à nous faire rire.

Groupe Ours Conseil Général

Anonyme a dit…

Emmène moi danser ce soir,
Joue contre joue ...

Anonyme a dit…

Si on se refere a la philosophie du droit exposée par Caroulet dans un précédent message, le droit traduit toujours un rapport de force. Donc le jugement du Conseil d'Etat confirmant le plan de reintroduction voudrait dire que le gouvernement est disposé a continuer. Mais il n'est pas sur que sur le terrain le rapport de force soit favorable aux partisans de l'OURS. En laissant le Président de l'Ariège développer ses troupes et les organiser on a permis que se mette en place une force retrograde importante. Il faut donc compter avec eux. C'est pas gagné car ils s'appuient sur les réseaux locaux élus et PS.
Notre rand ami des ours va donc avoir fort affaire, ils ne le rateront pas. Qu'il sache bien qu'il a d'autres amis que les ours.

G.: S.:

Anonyme a dit…

Et dire que le blaireau est une espèce protégée !
On demande d'urgence une exeption de territorialité : permettre que la chasse au blaireau soit autorisée dans le Comte de FOIX, les dépuoilles seront toutes remises a l'Hotel du Département et leurs cartes électorales et du PS récupérées par les sbires du Comte. Chaque chasseur ayant capturé dix blaireaux recevra un bon pour une croustade fournie par une célèbre maison de Biert.
Il est indispensable que l'ordre juste soit rétabli dans ces pyrénées. Bien entendu le dernier des dinosaures sera capture et définitivement empéché de nuire. Immaginez le nombre de petits chevaux de merens qu'il empeche de brouter sur son territoire.
préemption SAFER immédiate
A suivre....
Le CON BANDIT.

Anonyme a dit…

Chante, Chante beau merle
On va bientot te cravatter.

Anonyme a dit…

Toujours autant de plaisir de te lire, bientôt le million!