Humeur Vagabonde, Coups de Coeur et de Colère.....











Amis lecteurs,



Fidèles, parfois impatients, vous avez manifesté votre surprise suite à l’interruption inopinée de notre dialogue.

Ces billets d’humeur, souvent liés, à la conjoncture politique, ont cessé de paraître au début de l’affaire DSK étrangement concomitante avec les prémices de la campagne présidentielle.

Ce n’est pas un hasard, d’autant que j’ai jugé irresponsable d’accroître par l’inanité de mes sarcasmes le climat délétère qui traverse notre pauvre démocratie.

Comme on pouvait le prévoir il n’y eut débat que sur la forme, rarement sur le fond. Ainsi, les oligarques élitistes qui maîtrisent l’opinion et se partagent les prébendes, ont-ils pu développer leur campagne pernicieuse de désinformation.

De conscience citoyenne il n’y eut guère, étouffée par le confort récurent du politiquement correct.

La Pensée Unique impose l’apparence d’une alternance apaisée et les moulins a parole vont cesser de tourner.

N’étant pas Don Quichotte je ne me sentais pas voué à un combat solitaire désespérant.

Aujourd’hui, toute honte bue, essayons de comprendre a quel point nous nous sommes laissés berner.

Allons donc tirer les choses au clerc. Tant mieux pour lui s'il est absent!

LP.




















jeudi 19 février 2009

POLISSONS DE NEGRES !

La France a mal a ses colonies.
Souvent l’attention des métropolitains fut attirée sur les déséquilibres socio-économiques, la précarité d’indigènes résignés accrochés aux ultimes confettis d’Empire. Ilots paradisiaques aux dires des voyagistes, ghettos nauséabonds pour l’administration républicaine.
L’autisme des nantis est tel qu’il ne voient que midi à leur porte, le soleil au zénith, un symbole de négritude comme justification de la vertu intrinsèque égalitariste et fraternelle de l’état bourgeois.
Parfois, avec l’illusion d’apaiser quelque syndrome identitaire malséant, choisit-on de flatter l’ego antillais en nommant potiche ministérielle un pitre a pointes, en tapotant la joue de bambins hilares, sous les cocotiers.
Dure est la vie des cartes postales, dont on fait d’ailleurs collection.
C’est bien connu, les îles océanes produisent du rhum et des sportifs.
Jusqu’en Chine, notre cher vieux pays compte sur leurs brillants athlètes pour relever, ici ou là, quelques cuisants déficits d’image.
Pour le rhum c’est plus embarrassant. L’alcool et le tabac devenus politiquement incorrects, l’idéal reste de consommer sur place .
Si ces polissons de nègres se résignent à boire toute leur production, un grave péril sanitaire risque d’ajouter à l’agitation ambiante les méfaits d’une alcoolémie chronique.
Vu l’état calamiteux des réseaux publics en territoire ultra marin, il ne paraît guère réaliste d’y exporter les percepteurs automatiques qui prospèrent généreusement au bord des routes occitanes.
Basses et hautes terres s’y contenteront des dotations ordinaires de l’état croupion.
On renverra bientôt quelques charters de touristes, daiquiri au bord de la piscine et folklore numérisé.
Qu’y souhaitent ils de mieux ?
A croire qu’on n’aurait pas aboli l’esclavage !
En attendant pour devancer les comités d’entreprises, l’indomptable Besancenot et Sainte Ségolène, cinq escadrons de gendarmes mobiles, ont pris l’avion. Courir a perdre haleine sous le soleil tropical devrait leur donner soif ; c’est bon pour le commerce.
On avait bien songé à parachuter de (fausses) montres Rolex pour les mâles de plus de cinquante ans, mais Kouchner fit observer au (très cher) Président, qu’au soleil, nul n’a besoin d’horlogerie pour gaspiller son temps.
C’est dire combien l’action humanitaire est avisée.
Vogue la galère !


LEON,du pays des Ours et des Cathares.

10 commentaires:

Anonyme a dit…

Pourquoi vouloir que cela change, la main mise sur les ressources économiques de ces iles est toujours aux mains des mêmes, c'est-à-dire les bourgeois qui règnent en maitre depuis plusieurs siècles. Napoléon en a fait l’expérience en remettant l’esclavage dans ces iles grâce aux demandes de sa première femme. Si l’esclavage n’existe plus par contre le pouvoir et l’argent est toujours aux mêmes et la population elle doit se contenter le l’aumône de la métropole. La seule réponse de notre super président est d’envoyer les forces de l’ordre mais surtout ne pas changer quoique se soit, ce que la gauche à aussi fait. Malheureusement nos iles finiront comme les voisines avec le trafic de la drogue pour les jeunes vue qu’ils n’ont aucun avenir.

Anonyme a dit…

Finalement, vue du pays des ours et des cathares la situation dans les DOM TOM a quelque chose de surréaliste. Sous la plume de GASPARROU elle prend un carractère quasi révolutionnaire. C'est le meme discours que l'AKP, Besancenot, la synthaxe en prime.
Mais de solution point !
SARKO avale son chapeau, ils vont se calmer un peu mais un jour l'abces devra crever. A quel prix?

Anonyme a dit…

Coucou le revoilou!
A ceux qui se réjouissaient secrètement du silence de Gasparrou, qui espéraient que l'hiver, si rigoureux en terres ursines, aurait mis un terme aux provocations insupportables du "seigneur " de MASSAT je recomande cette nouvelle lecon...
Pas dit que la situation en Guadeloupe ne soit pas un jour prochain transposable en terre d'Ariège. Gare alors pour le Comte de FOIX.
SANTACREU.

Anonyme a dit…

Emmène moi danser ce soir
Joue contre joue
Et serres dans le noir ...

Tu crois pas qu'il est temps vieux grincheux!

MICHELE

Anonyme a dit…

Il n'a pas peur le Gasparou de passer pour un affreux raciste et dangereux révolutionaire.
Brillant, évidement, le texte est, comme toujours trés provocateur. Et puis il sait aller au dela de la simple conjoncture. Bien sur ils viennent, les technocrates, d'inventer le concept "sociétal" mais la réalité est simple: ces iles que nous vidons de leurs substances ne sont que les ultimes avatars du système colonial.
C'est pas bien beau tout ca ! Mêmes nègres faudrait tout de meme pas les prendre aussi pour des cons!
Sophie HAMOIR

DEBORAH a dit…

Attention faudrait pas confondre mode et actualité. Les antillais se sont fait avoir: on ne parle plus que d'eux, mais pas vraiment de leurs problèmes. Sans doute est ce là le produit du système communicant, toujours tres dangeureux parce qu'il prévilégie le sensationnel ou l'anecdotique par rapport à l'analyse . A cet égard ce qui s'est passé dans la campagne de MASSAT ces temps derniers est révélateur.
Je m'étonne que ce blog n'ait pas réagi...
Il est vrai que les sautes d'humeur de son auteur n'en font pas un pro de la communication.
Domage car c'est une vraie bonne plume.
Mais cela nous le savons depuis longtemps.
Chou Hibou BISOUS.

Anonyme a dit…

Un peu facile de surfer sur tous les poncis du moment. D'accord sur la qualité du style mais pour le contenu....
Ce blog provocateur quand il n'enfonce pas des portes ouvertes se borne a restyler un discours bobo revolutionaire qui ne fait ni peur ni rire plus personne. Vu le parcours de son auteur on peut chercher dans tout cela une sorte de signal schizophrénique.
C'est lamentable que n'importe qui puisse ainsi dire n'importe quoi au risque de paervertir la conscience du bon peuple.
Et dans ce cas il y a bien une solution : qu'est ce qu'on en a a foutre de ces mecs, ils se plaisent sous leurs ccocotiers qu'ils se les gardent.

Philippe S

Anonyme a dit…

EH BEEHH !

Anonyme a dit…

Fin psychologue le Gasparrou. Il avait deviné que la coqueluche du poitou se rendrait a Pointe a Pitre pour les obsèques du syndicaliste. Cette récupération politique de la douleur est indécente bien qu'habituelle.
Il ne faudrait tout de même pas oublier que les sosos au pouvoir pendant vingt cinq ans n'ont rien fait de mieux que le pouvoir actuel.
Paroles..Paroles et rien que ça.
Jusqu'au jour peut etre ou le Chaudron explosera.
Au fait le Chaudron c'est aussi dans une de ces iles paradisiaques !
Salut.

jala a dit…

Des poncis? même pas des poncifs mon cher Philippe. Tout le monde a le droit de fère dai éreur dortografe, mais pas de répandre en toute direction cette vague espèce de racisme bien ancré dans la pire franchouillardise . Voilà qui est faute.