Paisible bourgade gasconne, MARCIAC, s’illustre chaque année par son festival de Jazz.
Bercés d’effluves de Louisiane-Bourbon, les meilleurs s’y produisent dans un environnement un peu folklorique, mais toujours bon enfant.
De quoi satisfaire les amateurs d’harmonies déstructurées et, accessoirement, un commerce local qui n’a nul besoin d’espérer une baisse de TVA, pour faire son beurre.
Du moins son gras, puisque nous sommes ici en terre de fines agapes palmicoles ou le rituel du marché dominical emplit d’aise et de cholestérol tous ceux qui, comme le pauvre Gasparou, sacrifient plus volontiers au culte du friton qu’a la liturgie sirupeuse du soldat RATZINGER.
Seuls quelques observateurs avertis, auraient pu prévoir, aux confins de cette campagne, l’émergence d’inquiétants déséquilibres sociaux-culturels, l’affirmation incongrue d’un syndrome permissif, le trouble existentiel, niché, tel un chancre, au fin fond de la culotte d’une collégienne de quatorze ans.
Pourtant à y bien regarder, l’esprit frondeur du Jazz, insufflé depuis une génération, ne pouvait qu’inspirer aux indigènes un tempérament subversif, vaguement non conformiste, forcément communicatif.
Un ferment révolutionnaire, en somme, récupéré par les activistes de l’ultragauche, furieux terroristes ferrovipates.
Un danger pour la médiocratie.
Le cauchemar commun de Ségolène et de Nicolas.
Incontestablement inspirés par les bobos soixante-huitards qui s’assoupissent à LIBERATION, les émules de RAVACHOL et de BAKOUNINE maillent la France profonde bien mieux que l’ex service public des PTT.
En Corrèze, à la barbe du triste HOLLANDE, Vidame de TULLE, à MASSAT, sous le nez du Comte de FOIX, des groupuscules activistes se préparent au grand soir.
Plus ravageurs que les ours slovènes, aussi sournois que les grenouilles cléricales, ces trublions pervertissent la jeunesse.
Et de nous suggérer qu’au pays de d’ARTAGNAN, il pourrait être interdit de marcher droit.
Quelques feuilles de cannabis, risquant à elles seules de corrompre la société bien pensante, il convenait sans attendre d’éradiquer le fléau, de tuer dans l’oeuf, l’hydre contestataire
Heureusement, Madame la Marquise, les gendarmes de MARCIAC, moins atones que dans d’autres cambrousses (suivez mon regard !) ont bien respecté leurs ordres .Experts en toucher rectal leur mission sécuritaire s’étend même à la prévention des affections de la prostate.
Un seul bémol dans cette magistrale opération militaire, le chien renifleur était, paraît-il, d’origine belge !
Salaud d’immigré !
LP GG
jeudi 4 décembre 2008
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5 commentaires:
Trop bon comme disent les jeunes. Ce texte mériterait d'être joué sur scène. Que je sache des acteurs traînent leurs guêtres du côté de Massat. On a vu des comiques beaucoup moins comique. La vacherie à ce niveau c'est de l'art.
saperlipopette!
Vincent
emmene moi danser ce soir
joue contre joue
et serrés dans le noir...
Michèle.
(il neige ..)
Enfin de retour, où est passé le temps des "fumeuses massatoises" marque déposée.
Merci encore une fois de ponctuer aussi bien une actualité si triste.
Bises des Arils, Yves
Quoi, qu'est ce qu'ils ont les belges.
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