Humeur Vagabonde, Coups de Coeur et de Colère.....











Amis lecteurs,



Fidèles, parfois impatients, vous avez manifesté votre surprise suite à l’interruption inopinée de notre dialogue.

Ces billets d’humeur, souvent liés, à la conjoncture politique, ont cessé de paraître au début de l’affaire DSK étrangement concomitante avec les prémices de la campagne présidentielle.

Ce n’est pas un hasard, d’autant que j’ai jugé irresponsable d’accroître par l’inanité de mes sarcasmes le climat délétère qui traverse notre pauvre démocratie.

Comme on pouvait le prévoir il n’y eut débat que sur la forme, rarement sur le fond. Ainsi, les oligarques élitistes qui maîtrisent l’opinion et se partagent les prébendes, ont-ils pu développer leur campagne pernicieuse de désinformation.

De conscience citoyenne il n’y eut guère, étouffée par le confort récurent du politiquement correct.

La Pensée Unique impose l’apparence d’une alternance apaisée et les moulins a parole vont cesser de tourner.

N’étant pas Don Quichotte je ne me sentais pas voué à un combat solitaire désespérant.

Aujourd’hui, toute honte bue, essayons de comprendre a quel point nous nous sommes laissés berner.

Allons donc tirer les choses au clerc. Tant mieux pour lui s'il est absent!

LP.




















jeudi 9 octobre 2008

LA ROUE DES INFORTUNES.

« Enrichissez vous ! » antienne populiste du capitalisme boutiquier, faussement attribuée à GUIZOT, reprise à l’unisson par les tenants de l’ordre juste, semble affectée de bégaiements intempestifs.
L’histoire, c’est bien connu ne se répète jamais, qui livre à nos sarcasmes un des revers les plus cuisants des temps modernes.
Créer la richesse par l’exploitation du travail, en redistribuer juste assez pour garantir l’ordre social, multiplier les besoins pour gorger marchands et spéculateurs, puis affirmer que l’esprit d’entreprise promeut la réussite individuelle, tels sont les pivots du capitalisme dénoncés par CAROULET, philosophe rural.
Un tantinet simpliste disait-on, tant s’exposaient les bienfaits de la mondialisation, l’opulence communicative des sociétés occidentales.
Un rien provocateur, voire passéiste, lorsqu’il tempêtait contre le dépérissement de l’Etat, les déréglementations ordinaires, l’injustice intrinsèque du système.
L’homme raisonnait presque comme au café du Globe : « Y a Qu’a, Faut qu’on ».
Ne décolérant pas de voir ainsi détruite notre planète à grands feux de CO 2 et d’irresponsabilité ; il avait dit non à MAASTRICHT, non a l’Europe libérale, non à SARKO et à SEGO, il doutait même du Comte de FOIX….
C’est dire que rejetant le système dans ses fondements les mieux significatifs, il distillait une opinion tellement inconvenante qu’il ne sut être sélectionné pour débattre avec BHL
Pareille méconnaissance devait affecter irrémédiablement le plus grand humaniste du temps (CAROULET, bien sur, pas LEVY !), et prive l’intelligentsia cosmopolite d’un message aussi rigoureusement pertinent que le fut au XVIIème celui du batave Baruch SPINOZA, chantre rationaliste du libéralisme.
Mais les faits sont têtus, la conjoncture farouche, les politiques lâches
Naïf, le petit peuple s’apitoie encore sur les infortunes des puissants.
A ce rythme notre philosophe gascon pourrait bientôt se croire nobélisable.
Revers de l’histoire ou nouveau tour de fortune ?

GG.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Car le Monde
Et les temps
Changent !

Anonyme a dit…

Emmène moi danser ce soir
Joue contre joue
Et serrés dans le noir...

Anonyme a dit…

C'est vraiment un kador ce Caroulet. Evidement méconnu puisqu'on ne peut consulter ses oeuvres qu'aux éditions confidentielles Pont-carré SA.
Faudrait faire quelque chose, une souscription peut etre, une subvention exeptionelle d'Augustin le balloté que saisje mais la pensée universelle ne saurazit se priver plus longtemps d'une réflexion aussi immense.

G:. S:.

jala a dit…

Nobélisable!! sûrement pas ! A-t-on jamais vu un Nobel d'économie aussi peu politiquement correct? n'y aurait-il pas quelque prix Nobel de la paix ,du côté de U.S.A par exemple, porte drapeau des grandioses vertus du libéralisme ( ultra ). Je ne vois donc pas ce que monsieur le Philosophe Caroulet ferait en cette illustre compagnie. Je ne comprends pas ce trublion de Caroulet. Il s'inquiète pour quelques cul-terreux de travailleurs qui ne risquent pas de perdre grand-chose, puisqu'ils n'ont déja rien, alors que les financiers risquent de perdre des milliards. Il faut rester raisonnable, qui a le plus à perdre? Je vous le demande?

Anonyme a dit…

Si CAROULET n'a pas réussi a se faire admettre par la nomenclature, a débattre su France Inter avec BHL ou HOUELLEBEC c'est que CAROULET est un crétin !
Quant au ventriloque qui le porte... je vous laisse le soin de trouver le qualificatif que justifie son éternelle irresponsabilité. C'est facile de critiquer toujours sans jamais rien proposer de clair ou d'efficace et mis a part la qualité du style, ce blog n'apporte pes grand chose, c'est meme étonnant qu'il ait une telle audience : tous les aigris, les grincheux, les laissés pour compte du système, bref les nuls qui entravent encore la marche victorieuse du PS vers la prise en compte d'une société moderne.
Et ZORRO n'a pas toujours tort!
Sergent GARCIA.

Anonyme a dit…

Tout aussi inconvenant en 09 que le plan Ours, le philosophe gascon a du souci a se faire. Si le comte de FOIX connait et peut comprendre son message, la colère de cet autocrate sera terrible. Il est bien foutu de rallumer les bûchers...
Notre fin dialecticien massatois pourra peut etre nous expliquer comment on peut critiquer systématiquement aujourd'hui les comprortements que l'on a eu hier au pouvoir. Car telle est l'attitude des socialistes qui ont laissé se mettre en opalace le Néo-Libéralisme et applaudissaient des deux mains le projet de traité Constitutionnel. Nous trouvons Caroulet bien indulgent a l'égard de ces pitres clientélistes et népotiques maiqs enfin c'est déja bien qu'une voix au moins ose dénoncer l'hypocrisie de ce système qui, pour nous, n'a qu'un seul mérite, il nous permet de bouffer.

Anonyme a dit…

oh eh hin bon!
Laissez chanter le mîme fuxéen!
Caroulet tribun en ses montagnes, une place pour l'olympe.