Humeur Vagabonde, Coups de Coeur et de Colère.....











Amis lecteurs,



Fidèles, parfois impatients, vous avez manifesté votre surprise suite à l’interruption inopinée de notre dialogue.

Ces billets d’humeur, souvent liés, à la conjoncture politique, ont cessé de paraître au début de l’affaire DSK étrangement concomitante avec les prémices de la campagne présidentielle.

Ce n’est pas un hasard, d’autant que j’ai jugé irresponsable d’accroître par l’inanité de mes sarcasmes le climat délétère qui traverse notre pauvre démocratie.

Comme on pouvait le prévoir il n’y eut débat que sur la forme, rarement sur le fond. Ainsi, les oligarques élitistes qui maîtrisent l’opinion et se partagent les prébendes, ont-ils pu développer leur campagne pernicieuse de désinformation.

De conscience citoyenne il n’y eut guère, étouffée par le confort récurent du politiquement correct.

La Pensée Unique impose l’apparence d’une alternance apaisée et les moulins a parole vont cesser de tourner.

N’étant pas Don Quichotte je ne me sentais pas voué à un combat solitaire désespérant.

Aujourd’hui, toute honte bue, essayons de comprendre a quel point nous nous sommes laissés berner.

Allons donc tirer les choses au clerc. Tant mieux pour lui s'il est absent!

LP.




















lundi 12 mai 2008

ORAISON FUNESTE.



L’image de la madone du Poitou, genoux bas, dans une paisible chapelle Toscane, fait les délices de Paris-Match.
Sans commentaires, tant le choc des photos prime sur le poids des mots.
Les lecteurs de l’hebdomadaire étant acquis au politiquement correct, le petit peuple ne se serait guère ému de la scène biblique diffusée à un demi million d’exemplaires, si la susdite, en mal d’actualité, n’avait, à nouveau, joué les vierges effarouchées.
Ce viol de l’intimité de l’ex-future première Présidente de la France et des Français (ouf !), justifie de laborieux commentaires de camarades embarrassés et permettra un jour de longs effets de prétoire.
L’attention étant attirée davantage sur la forme que sur le fond, l’indigence et la duplicité du discours politique n’en seront que mieux occultées.
Ainsi l’égérie sociale-médiocrate, espère tout gagner en laissant transpirer son " humblitude " auprès des nostalgiques d’une vieille France, fille aînée de l’Eglise, avant d’exacerber un courroux convenu, susceptible de rallier d’affreux laïquards, cohortes ringardes de la S.F.I.O diluée dans le catéchisme Mitterandien.
Du grand écart, en somme, comme aux beaux jours des sondages fulgurants !
Madame ROYALE sait bien que si cette posture altère son charisme, elle pourra toujours battre publiquement sa coulpe, pour en corriger l’effet désastreux.
Elle connaît le sens et l’esprit tout chrétien de la repentance: faute avouée…
Mais en a-t-elle perçu les limites ? A-t-elle compris l’ambivalence de la récente confession Sarkosienne ?
De mêmes vieilles recettes éculées seront-elles encore efficaces ?
Bref, jusqu'à quand les français, même en Pentecôte, se laisseront-ils prendre pour des veaux ?
La prière ostentatoire d’une sainte nitouche, pourrait bien un jour se retourner contre elle en ouvrant nos yeux.
Funeste présage ?


Léon l’Apostat.


7 commentaires:

Anonyme a dit…

Pas tres gentil pour les laiquards de la SFIO. Mais c'est vrai que nous avons avalé pas mal de couleuvres depuis que Mitterand a sacrifié les valeurs laiques portées par la "vieille maison" aux interets lies a la construction d'un vrai parti de gouvernement et d'alternance. On a vu arriver les Delors, Roccards et autres jésuites mais on a pu exercer le pouvoir avec quelques succés. Sachez, ami, qu'en interne nous restons trés vigilants et mobilisés su les valeurs qui nous sont communes.
Mais pourquoi tant d'acrimonie envers le PS? Serait-ce de l'amertume ou du ressentiment qu'il vous ait privé de la place que vous méritiez?
La vie politique, la démocratie ont des règles, vous avez tort de ne pas les accepter. Si vous étiez un peu plus souple et réaliste, c'est vous qui seriez comte de Foix. Vous aviez tout pour réussir, pourquoi gaspiller tant de talents !
Sans rancune.
GS:.

Anonyme a dit…

L'appareil prend ce qu'il voit. Cette photo de Séolène n'est ni fortuite ni innocente. D'un coté elle veut capter l'électorat catho et de l'autre rassurer les laiques. En fait celarésume assez bien toute l'ambiguité du discours de ce parti qui se dit de gauche mais qui n'existe que pour satisfaire la volonté de puissance de ses adhérents ou plutot de ses cadres. Il n'y a plus de démocratie lorsque les partis politques deviennet populistes et démagogues et cela fait trente ans que la gauche dominée par ce que vous appalez les sociaux médiocrates s'enlise dans le conformisme et le clientélisme. Elle ne va pas tarder à devenir en france ce qu'elle est déja en Ariège.
Pouah!
SANTACREU.

Anonyme a dit…

Emmène-moi danser ce soir
Joue contre joue et serre dans le noir
Fais-moi la cour comme aux premiers instants
Comme cette nuit où tu as pris mes 17 ans
Emmène-moi danser ce soir
Flirtons ensemble enlacés dans le noir
Timidement dis moi Michèle je t'aime
Amoureusement je suis restée la même

MICHELE

Anonyme a dit…

Mais ou sont donc passés les OURS ?
Sans eux ce blog est un peu triste. Ségolène et les autres guignols sont a la poubelle de l'Histoire. Nous on aile Gasparrou. On veut des OURS, ES OURS, DES OURS!
Bisous.
M CHRISTINE.

Anonyme a dit…

Mais ou sont donc passés les OURS ?
Sans eux ce blog est un peu triste. Ségolène et les autres guignols sont a la poubelle de l'Histoire. Nous on aile Gasparrou. On veut des OURS, ES OURS, DES OURS!
Bisous.
M CHRISTINE.

DEBORAH a dit…

Pas mal le coup de "l'humblitude", Mais ce n'est pas trés charitable pour la pauvre Ségolène. Est-il vraiment opportun de "tirer sur une ambulance" ? Même si le style est parfait, l'agressivité est un peu trop visible. Attention Vieux Dinsaure, s'il te plait pas trop grincheux !

jala a dit…

Dialogue imaginaire....bien sûr.


Simplicio: Mais monsieur Picasso pourquoi tant d'acrimonie contre l'académie? Serait-ce de l'amertume, que d'en être réduit à peindre dans cet étroit bateau-lavoir, que l'on vous prive de la place que vous méritez?
Vous avez tout pour réussir, pourquoi gaspiller tant de talent?
Un peu moins de cubisme, un peu plus de souplesse dans la ligne, un peu plus de fesse lisible, si possible, et vous seriez , ma foi, le comte que dis je le roi que l'on accueillerait les bras ouverts dans notre assemblée de notables peintres.
Picasso : Monsieur simplicio, avec l'immense respect que je vous porte et que je porte aux règles de la peinture institutionnelle, je vous emmerde. Je dessine ce que je vois ...et que vous ne verrez peut-être jamais où percevrez diffus lorsque le futur m'aura donné raison. Et, bien vieux, un peu sénile aussi, je dénigrerai un certain Warhol et vous me direz combien j'ai raison.