Le Tour de France, dit-on, se joue dans les Pyrénées.
Renouant avec une tradition centenaire, c'est le 23 juillet qu'il s'attaquera au col de Port, à la grande satisfaction des Maires de Boussenac et de Biert, territoires oubliés et frileux qui ne font la une des médias qu'a l'occasion de l'épreuve reine du cyclisme.... si la météo le permet.
Sur une route, qui aura enfin bénéficié de la condescendance du Conseil Général, hélas peinturlurée par les aficionados des champions et les anti-ours, s'affichera la triste caravane des illusions mercantiles, sportives et politiques. Ou l'on pourra apercevoir, entre Cochonou et Pampers, dans la voiture tchèque du directeur d'étape, la nouvelle députée d'Ariège, proclamée quelques jours auparavant, sans contrôle anti dopage
Son mentor, toujours président de quelque chose, s'ébrouera en savourant le triomphe des traditions, de la continuité, et du statisme de notre petit département qu'un ancien ministre de l'environnement situait dans le Massif Central !
Très en avant, ou loin derrière, d'étranges petits hommes colorés, sur de drôles de machines en carbone, s'efforceront d'arracher quelques secondes, à la logique implacable de l'épreuve
Au soir du spectacle, il y aura un vainqueur, doté d'une grosse bise, d'un énorme chèque et d'un petit ours en peluche. Le scénario est déjà écrit, exception faite du fétiche qui ne saurait être un ours, politiquement incorrect chez BONREPAUX, économiquement impensable quand l'emblème du banquier sponsor s'affirme lion.
Les historiens locaux rappelleront que l'ours, naguère roi des animaux, fut supplanté par le lion dans l'imaginaire collectif, lorsque l'Église médiévale, s'employa à neutraliser les idoles païennes. Le lion n'étant plus présent en Europe, son culte était moins dangereux que celui du plantigrade, pour la toute puissance du Pape et la grande gloire de Dieu...
Pendant qu'on réfléchit, à Ferrières *, haut lieu du syncrétisme social-médiocrate, à promouvoir le culte de l'éléphant rose, sportifs de haut niveau et spectateurs assidus, n'ont de risques d'être dérangés par ursus arctos-arctos que s'ils abusent de substances hallucinogènes.
Le Tour poursuivra donc sa route et, qui sait, écrira dans nos belles Pyrénées une de ses plus grandes pages.
A l'arrière, le "groupetto", conglomérat pitoyable de tous les besogneux des équipes et des stakhanovistes de la bicyclette, mène toujours petit train. Ces travailleurs de l'ombre, savent qu'ils ne recevront jamais aucune peluche, mais puisqu'il n'y a pas de sot métier, ils transpirent pour gagner la vie de leurs patrons
Il n'est pas impossible qu'ils songent au sort ordinaire des travailleurs de notre pays, malmenés par la mondialisation et le libéralisme, sacrifiés par les politiciens sur l'autel du profit, de la modernité et du carriérisme.
Rèveront-ils à l'occasion manquée d'une élection présidentielle ou deux régionaux atypiques ne seraient pas parvenus a imposer ce message d'évidence : C'en est trop! Il faut changer la politique pour changer la vie
Renouant avec une tradition centenaire, c'est le 23 juillet qu'il s'attaquera au col de Port, à la grande satisfaction des Maires de Boussenac et de Biert, territoires oubliés et frileux qui ne font la une des médias qu'a l'occasion de l'épreuve reine du cyclisme.... si la météo le permet.
Sur une route, qui aura enfin bénéficié de la condescendance du Conseil Général, hélas peinturlurée par les aficionados des champions et les anti-ours, s'affichera la triste caravane des illusions mercantiles, sportives et politiques. Ou l'on pourra apercevoir, entre Cochonou et Pampers, dans la voiture tchèque du directeur d'étape, la nouvelle députée d'Ariège, proclamée quelques jours auparavant, sans contrôle anti dopage
Son mentor, toujours président de quelque chose, s'ébrouera en savourant le triomphe des traditions, de la continuité, et du statisme de notre petit département qu'un ancien ministre de l'environnement situait dans le Massif Central !
Très en avant, ou loin derrière, d'étranges petits hommes colorés, sur de drôles de machines en carbone, s'efforceront d'arracher quelques secondes, à la logique implacable de l'épreuve
Au soir du spectacle, il y aura un vainqueur, doté d'une grosse bise, d'un énorme chèque et d'un petit ours en peluche. Le scénario est déjà écrit, exception faite du fétiche qui ne saurait être un ours, politiquement incorrect chez BONREPAUX, économiquement impensable quand l'emblème du banquier sponsor s'affirme lion.
Les historiens locaux rappelleront que l'ours, naguère roi des animaux, fut supplanté par le lion dans l'imaginaire collectif, lorsque l'Église médiévale, s'employa à neutraliser les idoles païennes. Le lion n'étant plus présent en Europe, son culte était moins dangereux que celui du plantigrade, pour la toute puissance du Pape et la grande gloire de Dieu...
Pendant qu'on réfléchit, à Ferrières *, haut lieu du syncrétisme social-médiocrate, à promouvoir le culte de l'éléphant rose, sportifs de haut niveau et spectateurs assidus, n'ont de risques d'être dérangés par ursus arctos-arctos que s'ils abusent de substances hallucinogènes.
Le Tour poursuivra donc sa route et, qui sait, écrira dans nos belles Pyrénées une de ses plus grandes pages.
A l'arrière, le "groupetto", conglomérat pitoyable de tous les besogneux des équipes et des stakhanovistes de la bicyclette, mène toujours petit train. Ces travailleurs de l'ombre, savent qu'ils ne recevront jamais aucune peluche, mais puisqu'il n'y a pas de sot métier, ils transpirent pour gagner la vie de leurs patrons
Il n'est pas impossible qu'ils songent au sort ordinaire des travailleurs de notre pays, malmenés par la mondialisation et le libéralisme, sacrifiés par les politiciens sur l'autel du profit, de la modernité et du carriérisme.
Rèveront-ils à l'occasion manquée d'une élection présidentielle ou deux régionaux atypiques ne seraient pas parvenus a imposer ce message d'évidence : C'en est trop! Il faut changer la politique pour changer la vie
Francois BAYROU, bien qu'il se réclame de la dialectique qui transmuta l'Ours en Lion, exprime quelques idées pertinentes sur la méthode de gouvernance, la nature et le sens de l'état .
José BOVE, ours égaré parmi les singes, avance, sans grand souci de légalisme, des propositions justes et équitables pour un monde meilleur.
Pour l'instant, ces deux "petits candidats" ont peu de chances d'emporter le premier tour des présidentielles.
Pourtant, si les citoyens qui ne peuvent se satisfaire de voir la démocratie confisquée par les professionnels de l'arnaque, à gauche comme à droite, savent profiter de cette opportunité quinquennale de changer nos vies, c'est vers ces deux régionaux dans l'étape qu'ils porteront leurs suffrages.
Lion-P.
José BOVE, ours égaré parmi les singes, avance, sans grand souci de légalisme, des propositions justes et équitables pour un monde meilleur.
Pour l'instant, ces deux "petits candidats" ont peu de chances d'emporter le premier tour des présidentielles.
Pourtant, si les citoyens qui ne peuvent se satisfaire de voir la démocratie confisquée par les professionnels de l'arnaque, à gauche comme à droite, savent profiter de cette opportunité quinquennale de changer nos vies, c'est vers ces deux régionaux dans l'étape qu'ils porteront leurs suffrages.
Lion-P.
- NDLR: *Ferrières: En République soviétique d'ARIEGE, siège historique du parti oligarchique local, aussi célèbre que la Lubianka de Moscou. Les permanents en furent quelque peu déstabilisés lorsqu'un militant facétieux inscrivit à l'ordre du jour: Au secours, Gasparrou revient! Le soir même ils s'abouchaient avec le Parti Communiste...
12 commentaires:
Plus sportif que Gasparou. Y a pas!
N'empêche que ce n'est pas trop mal tourné et qu'il fallait y penser. L'art de la métaphore est courant dans le débat politique mais poussé à ce point je ne l'avais jamais constaté.
Ceci dit vous noyez bien le poisson, pour qui ne veut pas comprendre le sens de votre démarche: tout sauf le PS. Evidement car si nous placions Ségolène aux affaires nous en prndrions pour vingt ans comme avec son tonton et qu'elle ferait tout sauf une véritable politique de gauche. Je ne suis même pas sur que ces gens là soient encore républicains.
Mais ce que je comprends encore moins c'est comment le PC a pu marcher dans cette combine et se laisser acheter en monnaie de singe. N'ont- ils pas compris avec Mitterand qu'ils allaient encore ses faire avoir et que cette fois ce sera la dernière car ils n'existeront plus.
Le renard pointe le bout de son museau. Tout suf Ségolène! J'avoue que ce n'est pas trop mal pensé et par ailleurs trés bien écrit.
Attention, à faire la politique du pire, il arrive que l'on parde tout. Souvenez vous de Chevènement que vous souteniez. Cinq ans aprés il est doux comme un petit agneau dans le troupeau des vieux éléphants.
Il n'est jamais inerdit de réver mais quant on veut etre un homme public il faut etre REALISTE.
J'ai donc noté que le Tour passera à MASSAT le 23 Juillet. Je le regarderai sur ma télé si toutefois le temps le permet (sic).
La politique c'est pas mon truc mais j'aime bien la facon dont vous en parlez. Aujourd'hui la métaphore est particulièrement audacieuse et, je n'avais pas compris que vous étiez sportif. D'ailleurs je ne m'étais pas trompé, car perfectioniste comme vous etes je suis persuadée que vous avez potassé le cyclisme !
D'accord pour BOVE, pas du tout pour BAYROU.
C'est la premère fois que je rencontre cette analyse et ce n'est pas trop mal pensé.
Les camarades du PS vont devenir verts (en Ariège c'est un comble) et vous allez encore avoir des commentaires désobligeants.
Qu'importe, ce qui me plait dans ce blog c'est qu'il refuse la pensée unique.
Bernard S:.
Les bobos votent BAYROU (France inter ce matin)
Les bobos sympathisent avec BOVE.
Donc seriez vous un Bobo ?
C'est la meuilleure de l'année pour qui vous connait un peu.
Amicalement
SANCERNI.
Moi qui ne m'interesse QU'AU cyclisme, je ne mattendais pas a voir le Tour ainsi dévoyé au profit de la politique. Figurez vous que ça me plait, personne ne m'en avait jamais parlé de cette façon, et, si je vais voter, ce sera un peu grace a vous.
Et si Bayrou est élu, qui va conduire le tracteur ?
Le dénominateur commun entre le Tour de France et la politique est donc le spectacle.
Jusqu'a l'éceirement, nous allons voir les contorsions des champions et derrière eux les efforts touchanyts de leurs seconds couteaux.
On dit que vous etes différent, je ne demande qu'a le croire, c'est pourquoi j'analyse votre discours. Parfois j'en percois mal la dialectique mais j'ai le sentiment que vous avancez avec une grande logique.
jusqu'ou ?
Cela m'étonerait que le système, toutes tendances confondues, ne se débrouille pas pour vous neutraliser.
Au bureu les paris sont ouverts. A dix contre un que vous ne pourrez pas etre candidat aux législatives.
Bonne chance quand même.
A qui le Tour ?
Le premier sera décisif.
Si des voix de gauche s'égarent sur BAYROU ou BOVE, la candidate du PS ne sera pas en position éligible.
Meme si vous ne le dites pas clairement, vous suggérez qu'il n'est pas souhaitable que le social libéralisme qu'elle incarne soit mis en place pour vingt ans. On a vu ce qui s'est passé avec MITTERAND et on ne devrait pas se laisser avoir. Mais alors quel jeu subtil joue le PC qui fait échouer toute véritable alternative de gauche. C'est écoeurant alors qu'on commencait a croire qu'ils étaient revenus à une forme de pureté originelle.
Pas question de voter pour MG BUFFET dans ces conditions.
Jean BOURDIROU-SELES
Emmène moi danser ce soir..
Michèle.
BAYROU à 20% ce matin, si nous lui donnions un petit coup de pouce, ce serait lpeut etre la solution pour faire enfin péter le système.
Bien sur c'est un curé et un libéral trés avancé mais s'il était élu dans les condidtions ou il peur l'^tre cela l'obligerait a des attitudes beaucoup moins profitables au système de bipolarisation que les socialistes ou l'UMP.
J SANCERNI
On vous a bien eu! Comme d'hab!
Et ce n'est pas fini.
On finirabien par vous piquer la mairie.
Ah AH AH
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