Les juges irakiens, fantoches de Busch, n'ont guère balancé entre la présomption d'innocence, fondement du droit pénal moderne, et l'évidente et monstrueuse culpabilité du dictateur sanguinaire et honni.
La pendaison de Saddam HUSSEIN est, en toute logique, l'affirmation de la puissance des vainqueurs qui ont livré le dictateur déchu a la vindicte d'une justice dépourvue de toute légitimité, chargée d'affirmer le droit circonstanciel du plus fort.
"Plus qu'un crime, c'est une faute" ce commentaire de TALLEYRAND sur l'exécution du duc d'Enghien, s'applique parfaitement , deux cents ans après, à la sinistre mise en scène affichée sur nos écrans.
Faute politique qui ne manquera pas d'exacerber les terribles tensions qui traversent l'Islam, le Moyen Orient et l'Irak en proie à la guerre civile. En exacerbant les communautarismes cette situation ne pourra qu'amplifier le risque d'un déséquilibre géopolitique mondial.
Jusque dans nos banlieues, il se trouvera quelque imbécile pour parvenir à poser Saddam en martyr et héros.
Faute contre la conscience universelle et le droit, puisqu'au vingt et unième siècle se sont appliquées des méthodes dignes du moyen âge et de l'inquisition.
L'horreur du supplice, le déni de droit, ne sont pas vraiment condamnés par nos politiques. On attendra sans doute longtemps que Ségolène ROYAL dise que si la peine capitale doit être partout abrogée, il ne saurait y avoir aucune dérogation : l'opinion ne comprendrait pas qu'il y a là un problème de principe.
La pensée unique s'accommode fort bien des entorses aux principes.
De futurs Sadam HUSSEIN ont encore de beaux jours devant eux.
LP GG
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6 commentaires:
Bien dit camarade.
Qui sème le vent récolte la tempête!
Je diffuse ton blog a mon carnet d'adresses.
Robert SANCERNI
C'est un peu facile de donner ce genre de lecons.
Fallait il garder indéfiniment ce personnage a grand frais et au risque de le voir un jour revenir aux affaires?
Que doit on faire des monstres?
Pas de sensiblerie s'il vous plait, le monde ne va pas vers la guerre: il est en guerre §
Celui qui ne saura pas se battre est d'avance condamné.
Saddam lui n'avait pas de pitié.
Yvette GARBAY (Tournon d'Agenais)
Boone année a toi, vieux frère et bon vent à ce carnet.La démarche est interessante car elle se situe en dehors du conformisme des médias.
Ammène moi danser...
M.
Bel exemple de justice politique en effet. Risque calculé sans doute mais risque tout de meme de jetter de l'huile sur un brasier.
Je ne parierai pas que Jospin s'il avait ete Président ne se soit pas engagé avec Busch en IRAK.
Quant à Madame ROYAL elle devra consulter le base..a moins que ce ne soit les astrologues ou son confesseur.
Continuez!
Salut fort bloggeur et bonne année a toi.
J'aime bien tes textes et j'espère bientot y trouver une dimension prospective qui n'y figure pas pour le moment.
Je diffuse et j'invite tous tes lecterurs à en faire autant.
Guy RAMONATXO.
Tout a fait d'accord.
Le risque est grand de voir l'islam s'embraser et exporter ses problèmes dans le monde entier.
BUSCH joue avec le feu.
Je touve étonnant que peu d'hommes politiques n'espriment cette crainte que les citoyens ressentent.
J'aime bien votre blog, découvert par hasard, j'ai vu que vous étiez élu et non conformiste, j'en suis agréablement surpris.
Ils vous élimineront.
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