Humeur Vagabonde, Coups de Coeur et de Colère.....











Amis lecteurs,



Fidèles, parfois impatients, vous avez manifesté votre surprise suite à l’interruption inopinée de notre dialogue.

Ces billets d’humeur, souvent liés, à la conjoncture politique, ont cessé de paraître au début de l’affaire DSK étrangement concomitante avec les prémices de la campagne présidentielle.

Ce n’est pas un hasard, d’autant que j’ai jugé irresponsable d’accroître par l’inanité de mes sarcasmes le climat délétère qui traverse notre pauvre démocratie.

Comme on pouvait le prévoir il n’y eut débat que sur la forme, rarement sur le fond. Ainsi, les oligarques élitistes qui maîtrisent l’opinion et se partagent les prébendes, ont-ils pu développer leur campagne pernicieuse de désinformation.

De conscience citoyenne il n’y eut guère, étouffée par le confort récurent du politiquement correct.

La Pensée Unique impose l’apparence d’une alternance apaisée et les moulins a parole vont cesser de tourner.

N’étant pas Don Quichotte je ne me sentais pas voué à un combat solitaire désespérant.

Aujourd’hui, toute honte bue, essayons de comprendre a quel point nous nous sommes laissés berner.

Allons donc tirer les choses au clerc. Tant mieux pour lui s'il est absent!

LP.




















lundi 25 décembre 2006

LE SARRAZIN DE BYZANCE

(Bonnes Fêtes à Marie Georges BUFFET)

En 1078, à Byzance, le Sarrazin monta sur la Tour de l'Hippodrome, après avoir parié qu'il traverserait en volant toute la piste. Vêtu d'une robe blanche, longue et large, dont les pans étaient retroussés et retenus par des brins d'osier, il faisait face à l'empereur Commène et au sultan des Seldjoucides qui avaient tenu à assister en grand apparat, à son aventureuse tentative.
Comme il tardait à s'élancer, la foule lui cria: "Vole, vole Sarrazin, et ne nous tiens pas si longtemps en suspens, tandis que tu pèses le vent!"
Le téméraire agita alors les bras, et, lorsqu'il crut avoir le vent favorable, il s'élança dans le vide.
Après trois cabrioles il se fracassa sur le sol.

Il avait pris le mauvais vent.

LP

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bien fait pour Saddam. On ne va tout de meme pas plaindre cette charogne puante.
Je me demande bien pourquoi on a attendu si longtemps pour l'éliminer.
Toutes ces sornettes d'intellectuels commencent à nous gonfler.
LE PEN VITE!