(Bonnes Fêtes à Marie Georges BUFFET)
En 1078, à Byzance, le Sarrazin monta sur la Tour de l'Hippodrome, après avoir parié qu'il traverserait en volant toute la piste. Vêtu d'une robe blanche, longue et large, dont les pans étaient retroussés et retenus par des brins d'osier, il faisait face à l'empereur Commène et au sultan des Seldjoucides qui avaient tenu à assister en grand apparat, à son aventureuse tentative.
Comme il tardait à s'élancer, la foule lui cria: "Vole, vole Sarrazin, et ne nous tiens pas si longtemps en suspens, tandis que tu pèses le vent!"
Le téméraire agita alors les bras, et, lorsqu'il crut avoir le vent favorable, il s'élança dans le vide.
Après trois cabrioles il se fracassa sur le sol.
Il avait pris le mauvais vent.
LP
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1 commentaire:
Bien fait pour Saddam. On ne va tout de meme pas plaindre cette charogne puante.
Je me demande bien pourquoi on a attendu si longtemps pour l'éliminer.
Toutes ces sornettes d'intellectuels commencent à nous gonfler.
LE PEN VITE!
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