Bison Futé communique:
Nouvelle péripétie dans les embouteillages de début de campagne présidentielle: la majorité du Parti Communiste maintient la candidature de sa Secrétaire nationale Marie-Georges BUFFET.
Cette décision, souveraine et respectable, afflige bon nombre de collectifs locaux anti libéraux et devrait réjouir l'établissement politique au grand complet.
Les médias qui nous craignent et nous combattent, se gaussent.
Un consensus semble enfin pouvoir s'établir pour que ne participent au grand partage que les bien pensants de la politique, de SEGO à SARKO, habituées du jeu : tenons nous par la barbichette.
Il reste peu de chances pour que l'alternative proposée par la GAUCHE RADICALE puisse être présentée aux français dans un discours cohérent, unitaire et dynamique.
On s'interrogera utilement sur les motivations profondes de ce choix de nos camarades communistes : affirmation identitaire, syndrome paranoïaque, alliance a court terme avec le P.S, ou mégalomanie d'une structure vieillissante ?
Personnellement la Candidature de Marie-Georges ne m'a jamais effrayé, je lui trouve tous les talents susceptibles de mener une bonne campagne et le parti qu'elle dirige a la vocation, la culture politique, le militantisme et les moyens pour animer , avec nous, un puissant rassemblement.
Néanmoins cette Gauche, née du débat référendaire, doit conjuguer de multiples sensibilités, certes complémentaires, mais qui furent parfois en grande rivalité.
Les assises de Saint-Ouen, comme les assemblées locales, ont largement montré que l'ensemble des citoyens, mis a part une majorité de communistes, ne souhaitaient pas que l'union qu'ils espèrent soit incarnée par le représentant officiel d'une institution.
Dans cet esprit il eut été souhaitable de désigner notre candidat, qui n'est en fait que le premier porte parole des collectifs, selon une procédure démocratique issue de la consultation de la base et non d'accordailles d'appareils et de caciques.
Peut être eut il fallu se donner un peu de temps avant de tenter cette OPA sur les comités.
La décision des communistes risque d'être lourde de conséquences et nombre d'entre eux, comme moi, espérons encore un sursaut de lucidité.
Il est clair que, dans les conditions actuelles, le PC ne rassemblera pas toute la Gauche radicale alors même que l'espace politique qui nous est ouvert n'a jamais été aussi ample.
Le score probable de la candidate communiste risque d'être tellement faible qu'il consacrerait la disparition du Parti.
Alors camarades-amis, ressaisissez vous, n'acceptez pas de vendre votre âme pour quelques accordailles politiciennes avec le PS, quelques promesses qu'il ne tiendra pas.
Vous lui permettriez ainsi de parachever son vieux programme: plumer la volaille communiste.
Songez au titre humoristique de mon petit article, suffisamment explicite pour n'entretenir aucune équivoque sur l'appréciation que portent bon nombre de vos compagnons de route:
nous qui vous aimons bien, écoutez nous crier: casse cou!
Léon-Pierre.
vendredi 22 décembre 2006
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1 commentaire:
l'analyse est juste. Le PC tente de sauver ses meubles au bénéfice d'un accord avec les socialistes. Il se fera bouffer et nous allons nous trouver comme des cons à voir Ségo ou Sarko (c'est du pareil au même) faire le contraire de ce qu'ils avaient annoncé.
Tous pourris!
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