La constitution de la Vème République accorde aux français, l’opportunité, chaque cinq ans, de choisir le destin politique de leur Nation.
Imaginée par De GAULLE, géant charismatique, désireux d’imposer la stabilité monarchique nécessaire à l’accomplissement d’une ambition mégalomaniaque, elle aura permis de surmonter, pour l’essentiel, les grandes crises internes et mondiales de la fin du XXème siècle.
Subséquemment, au mépris d’une tradition démocratique héritée de la Convention, le système et ses prébendiers, sont toujours parvenus à faire croire au peuple qu’il restait libre de ses choix.
Au terme de larges débats, nous pourrions donc théoriquement choisir, la personne et le programme les mieux conformes à nos sensibilités ou à nos intérêts.
SHIVARDI, modeste maire Audois, bénéficie du même temps de parole que la coqueluche du Poitou.
Au nom du principe d’égalité on accorde généreusement à Le PEN la capacité de cracher son venin aux frais du contribuable.
Cependant, saura-t-on jamais quelle subtile alchimie permet à quatre groupuscules Trotskistes, et au Parti Communiste de réduire à néant tout espoir d’affirmer la solution radicale unitaire attendue des le Trente Deux Mai ?
Les sondages s’accordent au moins sur un point : le parti de ceux qui ne font plus confiance a personne est désormais le plus nombreux.
J’en suis !
Et pour une fois que je ne suis pas minoritaire, j’aurais aimé ne pas bouder mon plaisir.
Hélas ! l’enjeu est tel qu’aucun citoyen ne peut ignorer le débat.
La France, l’un des pays les plus riches du monde, est en passe de battre tous les records d’inégalité et d’injustice.
Gérée à la petite semaine par des oligarques réactionnaires ou prétendument socialistes, la République a renoncé à la dernière de ses vertus : la solidarité.
Oscillant entre l’ordre juste, abstraction enarchiene démagogue, et l’ordre musclé, style beau-veau, tout pouvoir issu du prochain scrutin se complaira dans une même posture: ne rien faire et s’en prévaloir
Toute la France déclinera bientôt l’exemple des stupides féodalités locales nées des lois scélérates de décentralisation.
Toute la France ressemblera au pauvre département d’Ariège-Pyrénées sous l’emprise d’un parti unique, d’une pensée monolithique, sans autre ambition, ici, que le retour aux frontières de nos immigrés locaux: les ours slovènes.
Ainsi le système, parvenu au bout de sa logique, aura-t-il permis, en quarante ans, l’atomisation de l’état, l’abaissement des valeurs républicaines, l’humiliation irréversible du pays des Lumières et des Droits de l’Homme.
Tout le contraire, en somme, des valeurs incarnées des l’appel du 18 juin par la Résistance.
La bouillie indigeste que nous servent les principaux candidats, résulte de l’incapacité structurelle du système à surmonter ses contradictions.
Aucun des trois bouffons qui peuvent prétendre à la magistrature suprême n’est de taille à occuper le fauteuil taillé aux mesures du Général.
Pourtant, le 7 Mai, l’un d'eux incarnera l’image troublée d’un pays qui fut grand et respecté, tant qu’il n’était pas la proie des médiocres.
Espèrent-ils encore abuser le peuple en agitant les artifices d’une identité nationale au rabais ?
Réussiront-ils, à l’instar de MITTERAND, à nous faire prendre leurs vessies pour nos lanternes ?
Eh bien moi, pauvre GASPARROU, féal contristé du nouveau Comte de FOIX, j’enrage dans mon coin en éructant ma colère.
Je me dis qu’il est temps que s’élève la voix de la résistance, pour le respect des citoyens, pour l’honneur de la République, en mémoire de VOLTAIRE, D’HUGO, de JAURES et de Louise MICHEL.
Comment aurais-je pu imaginer que l’ombre d’un Général maurassien, put a ce point peupler mes insomnies ?
Léon le Furieux.
mardi 3 avril 2007
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13 commentaires:
Tout le monde est, a été ou sera un jour gaulliste...
Ce que je viens de lire me surprend venant de vous. Bien qu'extrèmement ambigu votre propos est un homage.
Bon! Ainsi va l'histoire qui veut qu'effectivement dans cette élection il n'y ait plus aucun gaulliste.
Cela veut il dire qu'il n'y aurait aucun francais?
B MARIS.
Je vous en supplie, Léon-Pierre, emmenez donc Michèle danser avant qu'elle ne vous le réclame.
Aprés vous pourrez l'emmener voter.
Au fait: pour Qui?
Comment peut tu triste Gasparou parler ainsi de notre Chère Ségolène. Elle va gagner, puis ce sera les législatives et aprés on va s'occuper de toi. Fais nous confiance on ne t'oubliera pas tu vas charger il faudra bien rendre des comptes pour ce que tu baves sur le PS.
ZORRO
En découvrant ce blog, je comprends mieux l'interet de la démarche. Vous écrivez (bien) des choses que beaucoup de francais ressentent confusément mais que le système politique ne peut accepter. Le ton et l'esprit de votre propos ne passeraient ni à la télévision ni dans la presse conventionelle et conformiste.
Pourtant une démocratie n'est possible qu'avec un débat citoyen et le débat doit etre alimenté par une lerge diffusion d'éléments contradictoires.
Sans doute avec Internet et une démarche comme la votre peut on essayer de revenir à une véritable démocratie.
A bientot.
Cette greluche de Marie Christine sera bien attrapée quand tu m'emmeneras danser.
Michèle.
N'y a-t-il pas une certaine incohérence à critiquer la constitution de la Vème République tout en revendiquant l'émergance de fortes personalités?
Sans le pouvoir quasi absolu que lui donnient les institutions de GAULLE ne serait jamais parvenu à rendre sa dignité au pays.
il est vrai que ses successeurs n'avaient pas appris la lecon.
Quant aux prétendants je partage votre point de vue: des guignols !
J SANCERNI
Yeah !!!! 100 000 ! Champ(ou chant)-pagne !
Il ne manquait plus que TAPIE !
Que vous ne manquerez pas d'épingler bientot. Parceque comme "bouffon" il se pose un peu là. L'intert de ce blog est d'y pouvoir lire ce qu'aucun journal ne diffuse et bien sur aucun média. Des milliers de francais sont comme nous, du parti de ceux qui n'en peuvent plus de tant d'inconséquences et d'hypocrisies.
Attention au réveil!
Olivier SANTACREU
Pas mal l'idée du bouffon. Son role etait de faire prendre conscience aux puissants de la vanité de leur position .
Le problème aujourd'hui, c'est que les bouffons dont vous parlez n'ont évidement pas conscience de leurs limites, surtout d'ailleurs la"coqueluche du Poitou".
Ce n'est pas trés gentil pour elle, ZORRO ne décolère pas et nous qui vous aimons bien on se fait un peu de souci.
Bizous.
Marie-Claire FUZIES
Il est clair maintenant que l'on a manqué une occasion de faire bouger les choses.
Pourquoi?
Sans doute parce qu'a gauche, a la gauche de la gauche comme ils disent nous sommes un peu naifs et que nos enthousiasmes ont eté repcupérées ou amortis:
Par le PC qui pour sauver ses meubles n'a en tete qu'un accord avec le PS
Par les trotskystes de toutes obédiences dont le projet politique a toujours étaé négatif
Par BOVE qui cultive son égo surdimensionné sur des bases politiques étrangement floues.
Au total cela fait beaucoup d'institutions mais peu de monde et le compte n'y est pas des tous ceux qui ont montré,le 29 Mai pui contre le CPE qu'ils rejettaient le système.
Il faudra réfléchir a tout cela lorsque SARKO ou SEGO c'est du pareil au même, auront décroché le pompon.
Avez vous noté que SEGO propose une sorte de CPE!
Pouah.
Il leur faudra compter avec la rue et là, ce n'est pas pour les bobos.
J'aime ce que vous dites mais le ton, vieux républicain blasé, genre MARAT, est un peu ringard meme si le style est talentueux.
Félix.
Entre le petit Augustin et le grand Charles c'est vrai qu'y a pas photo.
Pourtant le premier sera resté au pouvoir trois fois plus longtemps que le second et résssira sans doute a fonder une dynastie.
Comme quoi la démocratie ne choisit pas forcément les meilleurs ou les plus dignes mais c'est finalement l'humeur du peuple qui l'emporte sur des critères injustes et irrationels.
La Casserole du Vielot.
Furiositude, voila donc la nouvelle posture de notre bouillant GASPARROU.
Courageux mais ni trop dynamique mais ni trop positif.
Enfin il fait ce que nous n'avons pas le courage de faire, tout juste la témérité de penser.
Fais gaffe a toi, ils vont te tuer...
B S:.
L'ombre de de GAULLE planera encore longtmps sur la politique francaise. Mais attention il ne s'agit plus que d'un fantome, ceux qui se réclament de son message sont tous des imposteurs.
Je suis d'accord avec vous sur le fait que les institutions pensées pour De GAULLE ne correspondent en aucune facon aux capacités de ses successeurs et qu'il y a donc là un danger pour la démocratie.
Avec SARKOZY une dérive autoritaire prévisible.
Avec Madame ROYAL, piètre héritière des Miterrand Jospin ou Rocard, ce serait la médicocrité et le copinage au pouvoir.
Pas bon pour le Pays!
Sandrine LEBOUGUENEC
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