Humeur Vagabonde, Coups de Coeur et de Colère.....











Amis lecteurs,



Fidèles, parfois impatients, vous avez manifesté votre surprise suite à l’interruption inopinée de notre dialogue.

Ces billets d’humeur, souvent liés, à la conjoncture politique, ont cessé de paraître au début de l’affaire DSK étrangement concomitante avec les prémices de la campagne présidentielle.

Ce n’est pas un hasard, d’autant que j’ai jugé irresponsable d’accroître par l’inanité de mes sarcasmes le climat délétère qui traverse notre pauvre démocratie.

Comme on pouvait le prévoir il n’y eut débat que sur la forme, rarement sur le fond. Ainsi, les oligarques élitistes qui maîtrisent l’opinion et se partagent les prébendes, ont-ils pu développer leur campagne pernicieuse de désinformation.

De conscience citoyenne il n’y eut guère, étouffée par le confort récurent du politiquement correct.

La Pensée Unique impose l’apparence d’une alternance apaisée et les moulins a parole vont cesser de tourner.

N’étant pas Don Quichotte je ne me sentais pas voué à un combat solitaire désespérant.

Aujourd’hui, toute honte bue, essayons de comprendre a quel point nous nous sommes laissés berner.

Allons donc tirer les choses au clerc. Tant mieux pour lui s'il est absent!

LP.




















mercredi 22 novembre 2006

La Bonne, La Brute et Le Truand.

Les afficionados de la culture Western attendent avec interet la prochaine sortie d'une super production française, remake du célèbre film de Sergio LEONE " Il Buono, Il Bruto, Il Gattivo".

Prévue pour le printemps 2007, la sortie de cet opus, pourrait bouleverser le Festival de Cannes, que s'attend à présider Monsieur Jack LANG, repéché dans sa fonction emblématique de Ministre du Strass et des Paillètes.
Longtemps tenu secret, le casting probable de ce drame franco-francais verra s'affronter les meilleures pointures des studios de TF 1.

Dans le role de La BONNE, tendance féministe oblige, une ingénue poitevine, au tir imprécis et au verbe sirupeux, devra ajuster son propos pour ne pas oublier qu'elle prétend incarner les valeurs de générosité et de droiture de la République. L'exercice n'est pas sans difficulté, mais comme me l'a fait remarquer un ancien Prefet d'Ariège : "Agrégé ou enarque, on s'adapte a toutes les situations". D'ailleurs la prétendante au titre peut compter sur bon nombre de seconds couteaux, ralliées avec un enthousiasme qui fleure bon la culture jésuistique.

Pour le choix de La BRUTE, la production n'a guère hésité; couvert de cicatrices, noirci sous le harnais, le vieux borgne s'impose. Sans doute son cachet sera-t-il fort élevé car, meme s'il tourne n'importe quoi, il joue invariablement son role. Dans la lignée des EASTWOOD, FORD, GABIN et autre DELON, lui, il fait du Le PEN, du vrai, du fort, du dur. Aucune copie possible même sur le marché chinois! Le bon public trouve cela trés rassurant. Pour le duel final le genre Western donne toujours avantage aux causes justes; cependant il est toujours attractif d'entretenir le suspense.

Un TRAND, se profile qui dominera surement, par ruse ou par défaut, parmi de nombreux prétendants au titre . Certes le personnage est atypique, nerveux , instable, il n'y a rien en lui d'un bon joueur de Poker,( Quid donc de l'inévitable scène de bluff au saloon) il devra donc travailler son rôle. Lui en laissera-ton le loisir ? Rien n'est moins sur, tant il est difficile d'etre à la fois aux affaires et sur les trétaux.

Ce scénario co-écrit par MITTERAND et CHIRAC avec quelques nègres de qualité (n'en déplaise à G FRECHE) laisse planer encore quelques incertitudes.
La bataille se livrera-t-elle en champ clos, comme pour OK CORRAL ?
Verra ton le jeu compliqué par quelques trublions improbables comme dans Le TRAIN SIFFLERA TROIS FOIS ?
Va-t-on dériver vers le chaos des bons sentiments comme dans IL ETAIT UNE FOIS LA REVOLUTION ?
Les scènes qui se tournent actuellement trouveront leur place au montage dans un ordre que nul ne saurait encore préciser.
Ce qui compte le plus c'est en définitive l'acceuil du public. S'il se déplace nombreux, il n'est pas sur que la fin et le succés du film puissent etre annoncées comme prévus par notre cher EDDY lors d'une DERNIERE SCEANCE.

Mercredi 22/11/06 16 H

1 commentaire:

Anonyme a dit…

bonne connaissance du style, un peu emphatique mais surtout pourquoi s'acharner sur cette pauvre Ségolène, Telle une baudruche elle doit se dégonfler spontanément lorsqu'on s'apercevra du vide sidéral de ses propositions.
On les aura!
Sandrine LEGOUVELEC