jeudi 3 avril 2008
Le FURIEUX et L'AUTHENTIQUE.
Chez nous, en Pyrénées Centrales, pays des ours, terre cathare, rien n’est plus parfait, tout devient rugueux.
L’autochtone peine a conserver quelque repère.
Confronté au monde bouleversant, l’authentique ariégeois échappe tellement à la normalité qu’il devient trop original pour s’autosatisfaire d’un profil conformiste, voire d’un comportement convenu.
Ainsi subsistent quelques lambeaux de microcultures doublés d’un sentiment diffus d’injustice passive et d’agressivité récurrente.
Messire de BONREPAUX, Comte de FOIX, découvrit récemment, que quelques féaux sujets, ourdissaient un vague complot pour semer trouble et confusion parmi la troupe des affidés du système.
Hier béat de gratitude, tel hobereau n’hésite plus à réclamer droit de vaine pâture.
Tel autre, réputé pour ses turbulences caractérielles, dévoré d’une passion irrépressible pour les plantigrades slovènes, s’enhardit jusqu'à suggérer le lâcher incongru des redoutables bestioles vers les hautes terres seigneuriales.
Provocation intempestive avivant le courroux ordinaire du maître absolu de toutes les Arièges.
Seul un paltoquet imbécile, oserait ainsi attenter à l’ordre immuable!
Pareille contestation, vague réminiscence d’idéaux soixante-huitards, n’est elle pas le ferment de l’inquiétante mutation génétique des crétins sociaux-médiocrates ?
Quelque éphémère et sectoriel qu’il puisse paraître, le sujet ne manque pas d’inquiéter les séides du château.
Ebranlé dans ses certitudes, ballotté jusque dans l’intimité glauque de sa pauvre cuisine, le grand seigneur méchant homme, en perd son sang froid
Celui qui jette le trouble sera châtié, marginalisé, raillé, taxé, excommunié.
Membre du Parti il eut été exclu.
Manant irrespectueux, il doit être battu.
N’importe quel concurrent fera l’affaire. On est peu regardant sur les alliances, lorsque le feu couve aux portes du palais.
L’essentiel, pour le chef, n’est il pas de garantir l’éthique et l'étiquette: affirmer au petit roi des français, comme au journal officiel, La Dépêche, que le comté de FOIX préserve toutes ses valeurs ?
Alliés aux vichystes, nous résistons !
Ici est l’authentique.
Mais qui, dans cette lamentable comédie, interprètera le furieux ?
Le pauvre Gasparou, tout auréolé de son succés électoral?
Dans le sillage du Lacube, pseudo berger pyrénéen, les Taliban, Gaulois et autre Fuyard ?
Que nenni.
Plutot le comte de FOIX anticipant la triste fin de son règne.
Réveille toi, JAURES, ils est devenu fou !
LP G-G
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6 commentaires:
Dur dur! Avec une légère pointe d'amertume. Ce genre de prose risque de ne pas favoriser une réconciliation. Mais est elle souhaitable?
C'est bien que soient ainsi posés les vrais problèmes. Il faudra tenir la distance mais : "Y Arribarem".
SANCERNI.
Pas sur que le maitre de toutes les arièges apprécie l'humour. Ne sois pas suicidaire vieux Léon, il faudra bien quelques subventions pour faire tourner la commune et tu sai d'ou elles viennent, qui les distribue. Avec une telle liberté de ton il est surprenant qu'il ne t'ait pas encore anéanti. Nous ça nous plait bien mais pour le résultat on doute...
SANTACREU.
Encore de l'eau au moulin de ceux qui disent que Gasparou est un authentique furieux...
Qu'en termes choisis ces choses là sont dites. Mais est ce vraiment opportun?
N'oublions pas le pot de terre et le pot de fer.
Moi je m'interroge: la saine et juste colère est elle le meilleur moyen de faire avancer les choses vu les abrutis XXL qui tiennet presque toutes les rennes du pouvoir local.
Je sais de quoi je parle, je travaille au "Chateau" et mon commentaire restera donc anonyme. Courageux mais pas téméraire!
Fraternellement.
Emmène-moi danser ce soir
Flirtons ensemble enlacés dans le noir
Timidement dis moi Michèle je t'aime
Amoureusement je suis restée la même
Michèle.
Tu sais ce qu'ils te disent les crétins sociaux-médiocrates!
Opportun, pas opportun?
La question ne semble plus être là .
Dans l'histoire des sciences le passage d'un modèle devenu obsolète à un autre, plus explicatif des faits de l'époque, impose un saut épistémologique (pardon pour cette grossièreté)qui modifie en profondeur les données, les explications et la façon de penser le monde .
Ce nouveau modèle suscite toujours de fortes oppositions de la part des tenants de "l'ordre". Nous citerons pour mémoire Galilée et sa putain de terre qui tournait à l'envers de la théorie cléricale .
La politique suit le même cours . On peut expliquer ce qui s'est passé ici, dans le canton de Massat.
"Ils" ont préféré jouer un homme de droite bien libéral contre une forme de socialisme qui place l'homme au centre des préoccupations, contre un socialisme réellement participatif etc....Cette soit disant gauche a fait battre sa propre famille, ou sa famille supposée.... voilà tout le problème.
Ne soyons pas naïfs. Ils n'ont pas voulu éliminer la personne de Léon-Pierre, même si sa mise à l'écart fut pour "ils" la Myrtille sur le millas. L'hérésie copernicienne de Gasparrou n'est pas sa personnalité, que quelques commentateurs rugbystiques qualifieraient de virile quoique correcte, mais le modèle politique qu'il propose et dont il faut à tout prix taire la publicité. Ce modèle nouveau place ces "ils"face à leur absence de projet de société structuré pour l'avenir, face à leurs scléroses politiciennes héritées de pratiques pas toujours odorantes, face à leurs combines florentines.
Quoique Gasparrou fasse on lui reprochera la forme, sa forme. Elle sera leur alibi.
Opportun pas opportun? Absolument nécessaire.
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